Le poste de président de la LNR doit-il être rémunéré ? Les soutiens de Bouscatel agacés.

Les élections à la tête de la Ligue Nationale de Rugby s’approchent à grands pas et suscitent de nombreuses discussions parmi les passionnés de ce sport. Un seul candidat semble pour l’instant se démarquer, mais des incertitudes planent sur la continuité de son mandat.

Élections à la présidence de la LNR : vers un nouveau leadership ?

La date cruciale pour élire le président de la Ligue Nationale de Rugby a été fixée au jeudi 13 mars prochain. Pour l’instant, un seul prétendant a fait acte de candidature : René Bouscatel, l’actuel président en fonction.

René Bouscatel, figure reconnue du rugby grâce à son passé comme président du Stade Toulousain, exprime sa fierté quant aux actions menées sous sa direction au sein de la LNR. Il met en avant les nombreuses initiatives entreprises pour promouvoir et développer le rugby en France et se dit prêt à briguer un second mandat pour poursuivre son engagement.

Des critiques sur le leadership actuel

Cependant, tout le monde ne partage pas cet enthousiasme. Certains dirigeants de clubs expriment des réserves quant à la continuation de René Bouscatel à ce poste. Ils estiment que son âge pourrait être un frein à la bonne gestion des affaires de la Ligue.

Selon certaines sources, dont les informations du Midi Olympique, Yann Roubert, actuellement président du LOU Rugby, pourrait rapidement se lancer dans la course pour défier Bouscatel.

Un changement historique pour la présidence ?

L’une des évolutions notables envisagées est que, pour la première fois dans l’histoire de la Ligue, le poste de président pourrait devenir rémunéré. Des rumeurs indiquent que plusieurs présidents de clubs ont informé Yann Roubert d’une proposition de rémunération s’élevant à 20 000 euros par mois pour le titulaire du poste.

Cependant, cette idée suscite des questions. Un président de Pro D2 s’interroge particulièrement sur le bien-fondé d’une rétribution salariale pour le poste alors que René Bouscatel n’en a jamais bénéficié. Ce même président rappelle qu’au mois de juin 2024, Yann Roubert s’était opposé à ce changement lors des discussions au sein d’une commission de la LNR, ce qui rend son éventuel revirement de position d’autant plus surprenant.

Des tensions palpables

Ces évolutions éventuelles ne manquent pas de provoquer des frictions parmi les soutiens de René Bouscatel. Les débats autour de la présidence de la Ligue Nationale de Rugby promettent d’être animés, avec un enjeu de taille pour l’avenir de la gestion du rugby en France.