Joueur de l’US Dax : prison avec sursis

L’orage gronde sur l’US Dax. Et pour cause, ce lundi 5 mai, Jope Naseara, l’ailier fidjien, s’est retrouvé dans le box des accusés du tribunal judiciaire de Dax. La faute à une soirée trop arrosée début novembre.

Un Dérapage qui Coûte Cher

Naseara, cloué sur le banc depuis sa blessure au genou en novembre 2024, est jugé pour des violences survenues lors d’une soirée enfiévrée passée à l’Atmosphère. L’ambiance était électrique, l’alcool a coulé à flots, et voilà que notre rugbyman se perd en provocations, allant jusqu’à s’en prendre à une cliente et au gérant du bar. Un épisode sombre gravé dans les esprits, mais pas dans le sien. « Je veux m’excuser. Mais je ne me rappelle plus de rien », confie-t-il, la voix prise entre remords et amnésie, face à une présidente du tribunal peu accommodante : « La difficulté, c’est de poser des questions quand vous ne vous souvenez plus de rien. »

Pas de Passe-Droit pour les Stars

Benoît Fontaine, procureur, ne s’embarrasse pas de la célébrité de l’athlète. « Quand on lève la main sur quelqu’un, il faut être prêt à en assumer les conséquences », tranche-t-il, droit dans ses bottes, soulignant que la notoriété n’ouvre ni parachute doré ni piège à cauchemar.

Les Enjeux Juridiques et les Dérives de la Nuit

Me Nathalie Brethoux, avocate de Naseara, ne lâche pas l’affaire. Elle fustige ce qu’elle appelle une « culpabilité servie sur un plateau par le tribunal populaire » et rappelle, accuse même, l’irresponsabilité du bar. « Servir 20 shooters à des clients déjà éméchés, c’est aussi passible d’une contravention! », lance-t-elle, histoire de rétablir l’équilibre des torts.

Le Verdict : Sans Concession

Le couperet tombe : quatre mois de prison avec sursis, 500 euros d’amende, et trois ans d’interdiction de l’Atmosphère. Dure loi pour Jope Naseara, même si son coach Jeff Dubois, épaulé par quelques coéquipiers et dirigeants, est là pour lui tenir la main et garder la tête haute. Aqui, l’erreur de parcours se solde, mais chez l’US Dax, on sait qu’après tout, c’est sur le terrain que se gagne la rédemption.

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