Le rugby tricolore pleure l’un des siens.
Une nouvelle dévastatrice a frappé le monde de l’ovalie. Josaia Raisuqe, le surdoué ailier fidjien du Castres Olympique, s’est éteint à 30 ans dans un accident ferroviaire tragique près de son fief du Tarn.
Un choc terrible dans le Tarn
On n’y croit toujours pas. Jeudi matin, Raisuqe, en route entre chez lui et le centre d’entraînement du CO, a été percuté par un TER à Saïx. Un passage à niveau fatidique, une collision violente qui a mis un terme brutal à une vie prometteuse.
La procureure de Castres, Élodie Buguel, a détaillé : l’accident a eu lieu vers 8h, impliquant un train avec 21 passagers à bord, filant vers Toulouse. Miraculeusement, pas de blessés parmi eux, mais le conducteur et un contrôleur ont dû être évacués, en état de choc. Faut les comprendre.
Enquête en cours
Les premières infos, via Sud-Ouest, pointent vers une tragique erreur : Raisuqe venait de filer chez lui récupérer des affaires oubliées, quand son véhicule a franchi les barrières de sécurité. La locomotive n’a rien pu faire. Désormais, une enquête pour déterminer les causes de cet accident est en cours. La gendarmerie locale s’active : boîte noire du train, test des barrières, tout est passé au crible.
Un raz-de-marée d’émotion
L’annonce de sa disparition a bouleversé la communauté rugbystique. Le Castres Olympique, sous le choc, a déclaré : "Le club pleure l’un de ses joyaux, chéri par tous, y compris les supporters." Et puis, logiquement, la rencontre face à Clermont prévue ce samedi a été reportée.
La Ligue nationale de rugby n’est pas restée silencieuse non plus. Un communiqué poignant rapporte l’immense peine du rugby français. Hommage national programmé ce week-end sur toutes les pelouses du Top 14 et de la Pro D2 pour saluer la mémoire de Raisuqe.
Un héritage indélébile
Arrivé en France en 2015, Raisuqe avait brillé sous le maillot du Stade Français, de Nevers en Pro D2, avant de faire le bonheur des Castrais. Il avait récemment signé avec le CA Brive pour deux nouvelles aventures saisonnières. Sa grande popularité, tant chez ses coéquipiers que chez les fans, assure que son souvenir perdurera. Un vide immense, comme une étoile qui s’éteint trop tôt dans le ciel du rugby français.
