Stuart Lancaster quitte officiellement son poste de manager au sein du Racing 92, un club de rugby basé en région parisienne. Cette décision fait suite à une série de contre-performances qui ont marqué le début de la saison. Les dirigeants du club ont ainsi estimé qu’un changement était nécessaire pour inverser la tendance négative.
La décision de limoger Stuart Lancaster
L’Anglais Stuart Lancaster n’est plus à la tête du Racing 92. Le départ du manager a été décidé par les responsables du club suite à une série de résultats décevants depuis le commencement de la saison actuelle. Il y a à peine un mois, Jacky Lorenzetti, propriétaire du club, avait pourtant exprimé sa confiance en Stuart Lancaster, malgré les mauvais résultats obtenus.
Dans une déclaration faite ce samedi, Jacky Lorenzetti a déclaré avoir cru en Stuart Lancaster il y a quelques semaines. L’interview accordée à la presse sportive révèle ses réflexions sur le parcours de son équipe : « À ce moment-là, j’avais encore de l’espoir. Mais la manière dont l’équipe a joué contre Castres m’a fait comprendre qu’il était urgent de réagir, sinon il aurait pu y avoir de graves répercussions pour le club. »
Les raisons derrière le changement rapide
Suite à ce constat, Jacky Lorenzetti a décidé de se séparer rapidement de Stuart Lancaster. Il précise : « Après le match contre Castres, chacun est parti en vacances, ce qui est difficilement compréhensible compte tenu de notre situation. Stuart au Racing a été un échec, un insuccès que j’assume pleinement. »
Le propriétaire poursuit en soulignant que, au-delà de Stuart Lancaster, la responsabilité des difficultés sportives est collective. « Tous sont concernés : moi, le personnel technique, les joueurs, ainsi que les kinés. En tant que responsable principal, j’en porte le poids. »
Réflexions sur l’adaptation de Lancaster et les défis d’une autre culture
Jacky Lorenzetti reconnaît volontiers les qualités du technicien anglais, soulignant que Stuart Lancaster possède des compétences techniques indéniables. Toutefois, il explique : « Ses aptitudes n’étaient pas remises en cause. De nombreux joueurs non-anglophones l’appréciaient. C’était surtout un problème lié à la communication qui a entravé l’unité du groupe. »
En mettant en lumière les différences culturelles, il affirme : « Le rugby, chez nous, implique un aspect émotionnel où l’humain prime, ce qui diffère de l’approche des Britanniques. Ce manque de compréhension humaine a été délicat à gérer. Stuart a probablement été surpris par les défis posés par le Top 14, sachant que la gestion d’un club français diffère grandement de celle d’une province irlandaise. »