Jacky Lorenzetti dévoile les raisons du licenciement de Stuart Lancaster.

Stuart Lancaster quitte le Racing 92 : une décision murement réfléchie

Une séparation inéluctable

Après un début de saison décevant, le Racing 92 a décidé de modifier son encadrement en mettant fin aux fonctions de Stuart Lancaster. Le président Jacky Lorenzetti a choisi de se séparer du technicien anglais, dont la collaboration avec le club n’a pas produit les résultats escomptés.

Quand la communication échoue

Interrogé par Midi Olympique, Jacky Lorenzetti a justifié cette décision en expliquant que l’harmonie ne s’était pas installée entre Lancaster et l’équipe. Selon lui, l’apprentissage du français par le manager aurait pu améliorer les échanges et renforcer la cohésion. Lorenzetti n’a pas manqué de rappeler que Lancaster était un professionnel dévoué, présent dès les premières heures du jour. Cependant, les relations entre lui et l’équipe n’étaient pas fluides, ce qui a conduit à une séparation convenue entre les deux parties.

Une transition en douceur

La séparation s’est faite sans heurts, malgré le caractère fougueux connu de Lorenzetti. Il confie que, bien que parfois emporté par la passion, la rupture s’est passée sans éclats. La récente défaite à domicile contre Castres a été le coup de grâce, amenant Lorenzetti à réagir pour éviter que la situation n’empire. Un accord financier a rapidement été trouvé, même s’il restait encore deux ans de contrat à tenir.

Préserver l’identité du club

Lorenzetti a également exprimé ses craintes de voir le Racing perdre son identité en poursuivant avec Lancaster. Il raconte comment l’anglais s’était fait une place au club, substituant peu à peu la culture locale par des influences britanniques, ce qui s’opposait à l’esprit de formation du Racing. Il a alors jugé essentiel de revenir aux fondamentaux du club.

Les limites linguistiques

La barrière linguistique a été un obstacle dans la relation entre Lancaster et Lorenzetti. Ce dernier admet qu’un traducteur était souvent nécessaire lors de leurs échanges, compliquant la communication. La responsabilité de l’entretien de la relation incombait à Laurent Travers, qui, selon Lorenzetti, n’a pas su développer une bonne connexion avec Lancaster. Cela a fragilisé la dynamique interne, poussant ainsi le président à agir pour le bien du club.