Hans-Peter Wild explique le départ de Laurent Labit : “frictions dans le staff”

Le Stade Français et Laurent Labit : une séparation inévitable dans l’intérêt du club

Un tournant pour le Stade Français en Top 14

Actuellement classé 11e dans le championnat du Top 14, le Stade Français ne surpasse le dernier du classement, Vannes, que de quatre points. Face à cette situation préoccupante, le club a pris la décision de se séparer de Laurent Labit. Une entente à l’amiable a été trouvée pour acter son départ.

Le départ de Laurent Labit est désormais une réalité officialisée. Anciennement en charge de la direction du rugby au sein du club parisien, Laurent Labit quitte désormais ses fonctions. Le propriétaire du Stade Français, Hans-Peter Wild, a confirmé cette nouvelle au cours d’une interview accordée à L’Équipe, parue ce dimanche.

Des tensions internes et divergences d’opinion

Hans-Peter Wild a déclaré : “C’est terminé entre Laurent Labit et le Stade Français. Pour le bien du club, il a choisi de prendre ses distances et nous avons convenu d’un accord consensuel”, précisant que la proposition émanait de Laurent Labit lui-même. Cette décision fait suite à des “trop nombreux désaccords au sein de l’équipe dirigeante” ainsi que des “visions divergentes” avec l’entraîneur principal actuel, l’Anglais Paul Gustard.

Laurent Labit avait rejoint le club après la Coupe du Monde 2023, accompagné de Karim Ghezal, qui a lui aussi quitté son poste plus tôt dans la saison. Hans-Peter Wild a admis que l’intégration de ces deux anciens cadres de l’équipe de France de rugby s’était avérée être “une erreur”, concédant que “cela n’a pas fonctionné”.

Des objectifs déçus malgré un classement précédent prometteur

La saison dernière, le Stade Français s’était hissé à la seconde place de la phase régulière. Cependant, au présent, l’équipe se retrouve à un décevant 11e rang au classement du Top 14, n’ayant que deux points d’avance sur Perpignan, qui occupe la position de barragiste, et seulement quatre points sur Vannes, bon dernier.

Il est notable que, avant une victoire contre La Rochelle samedi dernier (22-17), l’équipe parisienne était à la dernière place, un fait qui avait conduit à mettre Laurent Labit à l’écart de son rôle sur le terrain.

Recherche de partenaires financiers

Confronté à cette situation difficile, Hans-Peter Wild a exprimé son désir de trouver “un partenaire français” qui pourrait rejoindre le capital du club, semblable à l’engagement de la famille Arnault au sein du Paris FC. Malgré ces intentions, aucune piste concrète n’a encore été identifiée.

“Il est important que ce partenaire potentiel ait les ressources financières nécessaires et soit conscient qu’un club de rugby ne génère pas de profit”, a-t-il averti, soulignant les défis économiques propres au monde du rugby.