Perpignan sur le fil du rasoir : l’USAP joue son va-tout jusqu’à la fin du Top 14.
François Rivière, président de l’USAP, s’est ouvert sur cette saison délicate pour son équipe catalane. Lors d’un entretien avec Sud Radio, il raconte l’incertitude permanente qui règne autour du club.
Les doutes d’un président en première ligne
« Ici, les doutes, c’est notre quotidien ! » confie Rivière. Et pour cause, il y a quelques semaines, il a convoqué Franck Azéma dans son bureau pour une discussion cruciale. Face à la difficulté des résultats, il s’est même demandé si le problème ne venait pas de lui. Néanmoins, Azéma a été rassurant. Malgré les résultats décevants, Rivière a soutenu l’entraîneur, en augmentant la masse salariale et en lui permettant de recruter les joueurs désirés. De plus, le centre de formation de l’USAP, qui monte en puissance, est porteur d’espoir. Au-delà des doutes, il est essentiel pour le président de montrer sa confiance et son soutien à l’équipe.
Une série noire de blessures
Pour l’USAP, parler d’annus horribilis n’est pas exagéré ! Déjà, la saison avait mal débuté : un match perdu à Bayonne comme une mauvaise pièce lancée, puis une défaite à Béziers. Et ce ne sont que des exemples parmi d’autres ratés. Aujourd’hui, il manque quelques points pour sortir du gouffre. « Sans chercher d’excuses, on est frappé par une avalanche de blessures. » Jusqu’à 23 joueurs sur la touche : un record historique pour le club. Perdre des piliers comme Tuilagi, McIntyre, ou encore Dubois ? C’est un coup dur. Et que dire de Tommy Allan, blessé lors de sa sélection en Italie. Bref, un vrai parcours du combattant sur le plan physique.
Avenir radieux malgré tout
Malgré la tempête, Rivière garde espoir. La progression est là : augmentation du chiffre d’affaires et bientôt, un centre d’entraînement flambant neuf. « Tous les indicateurs sont au vert », affirme-t-il. L’objectif ? Rester en Top 14 et tourner la page de cette année éprouvante.
Dernière ligne droite pour éviter la relégation
Rivière est formel : le Top 14, c’est l’école de l’humilité. Aucun match n’est gagné d’avance. « On a déjà battu Toulouse à domicile, mais c’est toujours une autre histoire chez eux. » L’access match, au minimum, doit être envisageable si la 12ème place échappe. Finie l’analyse en fonction des concurrents, l’USAP doit se concentrer sur ses forces et ramener le plus de points possible. Pas de petites ni de grandes équipes, juste la magie du Top 14.