Finn Russell : Les clés du succès de Bath pour neutraliser le LOU Rugby

Vendredi soir épique sous les projecteurs : Bath conquiert le sommet de la Challenge Cup !

Russell, le magicien des terrains

Vendredi soir, Bath a fait vibrer le stade en s’imposant face au LOU Rugby lors de la finale de la Challenge Cup. Le meneur de jeu de Bath, Finn Russell, n’a pas caché son extase lors de son interview accordée à Midi Olympique.

Un duel attendu dans l’arène

Russell ne s’attendait pas à une partie de plaisir contre les Lyonnais. « Honnêtement, avoir souvent croisé le fer avec des équipes françaises m’a appris à quel point elles sont redoutables. Chaque club du Top 14 a ses jokers. En fin de première mi-temps, avec deux cartons jaunes à notre actif, j’ai vraiment pensé que ça se corsait. Mais le fait que Lyon n’a pas pu marquer à ce moment-là nous a galvanisés. En gros, que ce soit contre des Français, des Anglais ou des Irlandais, peu importe. J’suis juste ravi d’avoir décroché la victoire. »

Lyon, une mémoire pleine à craquer

Face à une équipe lyonnaise blindée, on aurait pu croire que c’était mission impossible. « Ne pas voir Semi Radradra sur le terrain montre bien la profondeur de leur effectif. Des hommes capables de faire basculer un match à chaque instant. Et puis devant, c’est costaud. Camille Chat, par exemple, c’est du solide. C’est pour ça qu’on les a étouffés chez eux. Chaque coup de pied, c’était pour gratter du terrain et empêcher leurs relances. »

Et quelle stratégie ! « On les a acculés avec notre jeu au pied. Ben Spencer ? Le boss dans ce registre. À force de les repousser, ils ont dû réinventer leur jeu, ouvrant des brèches pour nous. »

Frayeur sur le terrain

Un gros moment de tension quand Sam Underhill a percuté Davit Niniashvili dangereusement. « Franchement, j’ai eu la trouille. Niniashvili se fait désaxer, Sam attaque fort mais correctement. Tout va très vite. L’an dernier, on avait fini la finale à quatorze. On aurait géré, mais bon… c’est jamais simple. »

Étouffer Lyon, l’art de la défensive

Bath a su museler l’adversaire en exploitant ses propres atouts physiques. « Tout le monde sait qu’on a des costauds chez nous, comme à Lyon. On a pu les contenir en contrant leur jeu d’impact, surtout lors de ces instants où leur demi de mêlée cherchait à imposer son rythme. »

Vers de nouvelles conquêtes

Les yeux déjà tournés vers le futur, Russell rêve d’un triplé. « On n’a pas encore vécu tout ce que cette saison a à offrir. Après la Premiership Rugby Cup et cette Challenge Cup, pourquoi ne pas viser un troisième titre ? Mais on sait que rien n’est joué d’avance. Dès la reprise, lundi ou mardi prochain, il faudra tout remettre à plat et se replonger dans le championnat avec la même détermination. »

L’histoire continue pour Bath, qui n’a pas fini de faire parler la poudre sur les pelouses anglaises !

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