Matthieu Jalibert, l’ouvreur de l’Union Bordeaux-Bègles, a parlé de son avenir lors d’une interview hier sur les ondes de France Bleu Gironde. Actuellement sous contrat avec le club jusqu’en juin 2025, le joueur de 25 ans reste ouvert à différentes possibilités concernant sa carrière. Bien qu’il soit engagé avec Bordeaux pour les prochaines saisons, Jalibert n’exclut pas d’explorer d’autres opportunités, laissant ainsi la porte ouverte à divers scénarios à l’avenir.
Matthieu Jalibert, l’ouvreur talentueux de Bordeaux-Bègles, aborde avec une honnêteté rafraîchissante les spéculations constantes sur son avenir au club. Né et élevé dans le rugby girondin dès son jeune âge, Jalibert est au centre de rumeurs récurrentes sur un possible départ, bien qu’il soit sous contrat jusqu’en 2025.
Au micro de France Bleu Gironde, Jalibert a exprimé un certain agacement face aux questions annuelles concernant son avenir, soulignant que malgré les discussions entre son agent et le club, son attention reste sur le jeu. « C’est vrai que j’ai l’impression que tous les ans, on se demande si je vais partir ou rester alors que moi, je dis rien. Chaque année, je vois des choses comme quoi je vais partir alors que je suis en contrat jusqu’en 2025. Après bien sûr qu’il y a des discussions entre le club et mon agent mais j’ai dit aux deux parties que j’avais la tête au terrain. Je ne me prends pas la tête avec ça et il y aura un moment pour discuter et prendre des décisions. »
Il affirme aussi son attachement à l’UBB, un club qui lui fait confiance et qui est compétitif au plus haut niveau du championnat français. « Je sais aussi que je suis dans un club qui me fait confiance, qui joue le haut de tableau mais vraiment, pour l’instant, ce n’est pas ma priorité », ajoute-t-il.
Actuellement, Jalibert et son équipe sont en bonne position dans le championnat, occupant la troisième place avec quatre matchs restants en saison régulière. Cette concentration sur le présent souligne son engagement envers son équipe et sa volonté de mettre de côté les distractions hors du terrain pour se concentrer sur ses performances sur le terrain.
Jouer à l’étranger : Une possibilité…
Matthieu Jalibert, fidèle à Bordeaux-Bègles depuis le début de sa carrière, reste ouvert à différentes possibilités pour son avenir, y compris un changement significatif comme un déménagement à l’étranger. Malgré son attachement à son club de toujours, Jalibert reconnaît les défis physiques et mentaux que présentent les saisons longues et exigeantes, surtout avec les obligations supplémentaires liées à ses engagements en équipe de France.
« Pour ne rien vous cacher, j’envisage un peu tout. Je réfléchis à prendre du repos, je réfléchis à partir à l’étranger… On ne se rend pas compte aujourd’hui mais les saisons sont très longues et dures. L’enchaînement avec l’équipe de France et le club, ce n’est pas tout le temps facile », explique-t-il, faisant référence à son calendrier chargé et aux blessures qu’il a subies.
Cette honnêteté sur son état de fatigue et la réflexion sur un potentiel départ illustrent les dilemmes auxquels sont confrontés de nombreux athlètes de haut niveau. Jalibert ajoute : « J’ai aussi eu pas mal de pépins physiques. Mais après, comme je le redis, ce n’est pas ma priorité. Une chose est sûre, je n’exclus rien et notamment une aventure à l’étranger qui pourrait être une belle expérience. »
Cette ouverture à de nouvelles expériences, y compris la possibilité de jouer dans un autre pays, suggère que Jalibert est à un moment de sa carrière où il considère toutes les options pour son bien-être et son développement professionnel.
La réflexion de Romain Ntamack sur un potentiel départ à l’étranger, tout comme celle de Matthieu Jalibert, soulève une question intéressante sur le Top 14, réputé pour être l’un des meilleurs championnats du monde mais aussi l’un des plus exigeants physiquement. Le calendrier chargé, combiné à l’intensité des matchs, peut en effet poser des défis physiques considérables pour les joueurs.
Le Top 14 est célèbre pour sa compétitivité et son exigence physique, ce qui peut à la longue user même les athlètes les plus résistants. La durée de la saison, le nombre élevé de matchs, et l’agressivité du jeu contribuent à ce phénomène. De plus, les joueurs internationaux doivent jongler entre les engagements en club et en sélection nationale, ce qui réduit leur période de repos et augmente le risque de blessures.
Face à ces défis, il est compréhensible que des joueurs comme Ntamack et Jalibert envisagent des carrières à l’étranger où les saisons peuvent être moins intenses et plus courtes, permettant ainsi un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle, et potentiellement une longévité de carrière accrue. Des destinations comme l’Australie ou les États-Unis, avec des ligues en développement et un style de vie attractif, peuvent offrir de nouvelles opportunités et expériences, à la fois sur le plan professionnel et personnel.