Fédérale 3 : Le président de Draguignan en colère contre ses joueurs après un match chaotique

Draguignan-Montélimar : un match retour qui part en vrille

Final sous tension sur la pelouse de Draguignan

Le duel retour des 32èmes entre Draguignan et Montélimar, ce samedi 3 mai, n’a pas manqué de piquant. Alors que la rencontre touchait à sa fin, une échauffourée générale a mis le feu aux poudres. Avec deux cartons rouges en poche (64ᵉ, 76ᵉ), Draguignan voit rouge une fois de plus et perd deux joueurs supplémentaires, réduisant l’équipe à onze. L’arbitre n’a d’autre choix que de siffler la fin des hostilités.

En tête déjà au match aller (victoire 24-19), Montélimar remporte le retour sur tapis vert, infligeant un sec 25-0. Christophe Zingraff, président de Draguignan, ne cache pas sa déception et son agacement face à la débandade de son équipe.

« Une déroute inacceptable »

Zingraff, furieux, s’exprime à travers Midi Olympique : « Certains de nos gars ont complètement perdu les pédales quand la partie a basculé. » Il avoue que les décisions arbitrales ont parfois du plomb dans l’aile mais ajoute : « Rater un match, ça arrive. Sortir la tête basse, ça, c’est pas classe. »

Il promet des discussions sérieuses et des mesures qui s’imposent : « Ça ne colle pas avec les valeurs qu’on est censés défendre. »

Montélimar calme le jeu

Wilfrid Maccari, coach de Montélimar, se veut conciliant, précisant dans Midi Olympique : « Je ne justifie rien, mais nos gars ont bien tenu face à la pression avant de retourner la situation. Ça peut faire péter un câble. » Maccari salue néanmoins l’accueil chaleureux de Draguignan : « Ici, c’est le Sud, ce sont pas de mauvais bougres. Le public a été réglo, et la troisième mi-temps s’est passée sans anicroche. »

En guise de conclusion, Maccari loue le capitaine adverse : « Il a su calmer le jeu parmi ses troupes. Certains jeunes manquent encore de sang-froid et doivent apprendre. » Avec des joueurs qui perdent leur calme et d’autres qui gardent la tête froide, cette affiche n’est pas près d’être oubliée.

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