Denis Coulson, ancien rugbyman de l’équipe de Grenoble, fait face à une peine de 14 ans de prison pour sa participation à un viol collectif. Les récentes actions légales de ses avocats dévoilent un désir de changement de sa situation actuelle.
Demande de remise en liberté
Ce mardi, l’ancien sportif a tenté, avec l’aide de son équipe juridique, d’obtenir sa libération provisoire. Devant la cour, Denis Coulson s’est exprimé en français, plaidant sa cause dans l’espoir de regagner sa liberté. Selon le journal qui suit de près l’affaire, l’ex-athlète a insisté sur son absence de dangerosité envers la société si cette requête était acceptée.
Plaidoyer de Coulson pour la justice française
Avec une grande émotion, Coulson s’est engagé à rester disponible pour la justice de l’Hexagone. Il a affirmé n’avoir jamais manqué un rendez-vous ayant trait à son affaire. Selon ses déclarations, il aspire à un retour à sa situation antérieure afin de se consacrer pleinement à sa défense et à la préparation de son procès en appel. « Je suis impatient de retrouver ma vie d’avant pour travailler sur ma défense. J’ai toujours eu un grand respect pour la justice », a-t-il confié.
Projet professionnel et conditions de résidence
En tant que responsable dans le secteur du bâtiment, Coulson exprime sa volonté de poursuivre son activité professionnelle. Il envisage même le télétravail si nécessaire pour respecter les conditions de sa remise en liberté. Par l’intermédiaire de son équipe juridique, Coulson a proposé de résider chez un proche dans la région de Courchevel, en s’engageant à porter un bracelet électronique jusqu’à l’audience en appel.
Réactions de la partie civile et du ministère public
Cette demande de liberté a suscité l’indignation de la partie civile, qui a exprimé son mécontentement face à l’idée qu’il puisse habiter confortablement dans un chalet après un long procès. Anne Cadio-Feidt, avocate de la partie civile, a fermement rejeté cette proposition. L’avocat général partage aussi ses craintes, mentionnant la possibilité de pressions sur les victimes et témoins, ainsi qu’un potentiel risque de fuite en Irlande, ce qui pourrait troubler l’ordre public.
Délocalisation du procès et décision imminente
Les avocats des joueurs concernés ont demandé que le futur procès en appel se tienne à Paris, invoquant une potentielle partialité du tribunal bordelais durant la première instance due à la nature délicate de l’affaire. L’appel est prévu pour se dérouler dans la première moitié de 2026, à Paris, Angoulême ou Périgueux. Quant à la demande de mise en liberté, une décision judiciaire est attendue le 11 février à 8h30.
À suivre avec attention…