Le XV de France a récemment connu un revers face à l’Angleterre lors de la deuxième journée du Tournoi des Six Nations. Cette défaite a suscité de nombreux commentaires et critiques, notamment de la part des experts du rugby.
Un changement controversé de Fabien Galthié
Denis Charvet, s’exprimant sur RMC Sport, s’est largement attardé sur cette défaite. Celui-ci a exprimé son désaccord avec l’une des décisions prises par le sélectionneur français Fabien Galthié en fin de match. Selon Charvet, le choix de repositionner Antoine Dupont en tant qu’ouvreur était inapproprié et Matthieu Jalibert aurait dû rester sur le terrain jusqu’au coup de sifflet final.
Une décision difficile à comprendre
Charvet s’interroge sur le raisonnement de Galthié, surtout à dix minutes de la fin d’une rencontre aussi serrée. Cela l’a poussé à questionner pourquoi un tel déplacement, en dépit du fait qu’Antoine Dupont soit généralement considéré comme le meilleur joueur au monde à son poste naturel.
Les conséquences d’un changement inattendu
Pour Charvet, cette décision a engendré une désorganisation de la défense française. Sans Antoine Dupont dans le second rideau, l’équipe a perdu de sa solidité défensive, ce qui a permis à un joueur anglais de traverser et scorer. Selon lui, c’était une erreur de placer Dupont à l’ouverture et de ne pas le garder à la mêlée, son poste de prédilection.
Le manque de cohérence tactique
Il estime que toute l’équipe partage cette responsabilité, soulignant un manque de coordination et de réflexion dans la stratégie adoptée. La France avait affiché un tel écart de niveau avec l’Angleterre en première mi-temps qu’il semblait impensable de perdre. Cependant, des erreurs fatales ont permis au match de leur échapper.
Une défaite auto-infligée
La gestion tardive du match a été critiquée pour son imprécision. Charvet juge que cette défaite est due aux erreurs de l’équipe elle-même, plus qu’à celles de l’entraîneur. La France possédait un avantage tel que l’échec est d’autant plus frustrant. Ce résultat est le fruit d’une mauvaise gestion de fin de match, conclut-il.
