L’été dernier, un grand chamboulement se produisait au sein du rugby français. Demba Bamba, le pilier droit star des Bleus, tournait la page au LOU pour filer au Racing 92. Une décision qui prenait tout son sens… jusqu’à la chute. Un coup dur lors de la tournée en Argentine : blessure sévère pour le colosse.
Renaissance sur le pré
Après une éternité loin des terrains, Bamba revient, prêt à bousculer les défenses sous le maillot francilien. Un premier match qui sonne comme une libération : le retour d’un guerrier.
Mais tout n’a pas été rose. Interrogé par ses pairs, l’ancien de Lyon confesse : ces mois de rééducation et d’attente étaient pour lui synonymes de doute, presque d’usurpation. « J’avais l’impression de trahir le Racing, de n’être qu’un spectateur en costume. » Huit mois à ruminer, à se sentir comme un intrus. Dur, très dur.
Un accueil salvateur
Heureusement, l’isolement n’était que de surface. La moitié de l’effectif lui était familière, une aubaine. Les messages de soutien pleuvaient, les bras grands ouverts. Mais l’homme était bloqué, comme un artiste sans voix. « J’ai mis du temps, mais enfin je m’ouvre, je retrouve mes sensations depuis que les entraînements s’enchaînent. »
Aujourd’hui, Demba Bamba n’est plus qu’un homme en rémission — c’est un pilier prêt à reprendre sa place, le terrain pour théâtre. Le Francilien est de retour pour de bon. Et avec panache.