Un débat intense a émergé récemment concernant l’état du terrain de jeu du GGL Stadium. Celui-ci s’est transformé en confrontation politique, impliquant Mohed Altrad, dirigeant du MHR, et la Métropole de Montpellier. Ce différend soulève également les questions de propriété du stade et les enjeux des élections municipales prévues pour 2026.
Défi entre la Métropole et Mohed Altrad
La plateforme ICI Hérault révèle les tensions par les commentaires de Christian Assaf qui se montre défensif face aux accusations de Mohed Altrad. « Je n’ai pas vocation d’être le paillasson de Mr Altrad », a affirmé le vice-président responsable des Sports à la Métropole, soulignant sa résistance face aux critiques émises par le président du club de rugby local.
Implication financière et propriété du stade
Un des points de tension majeur de cette dispute concerne l’engagement financier de la collectivité vis-à-vis du MHR. La Métropole et la Ville soutiennent fortement le club, comme l’illustre la contribution financière qui atteint 1,6 million d’euros annuellement, dont 900 000 euros proviennent de la Métropole.
En ce qui concerne la question de l’acquisition du stade, l’élu a critiqué les demandes variables de Mohed Altrad. Il a souligné qu’au cours des cinq dernières années, chaque requête, parfois capricieuse, de Mr Altrad a été examinée.
Comparaisons avec d’autres négociations
Christian Assaf a comparé la situation actuelle avec d’autres négociations au sein de la métropole. Il a insisté sur le fait que, bien que des discussions passionnées existent également avec les Nicollin au sujet du futur stade et avec le Deljarry pour la nouvelle salle de handball, ces échanges ne dégénèrent jamais en accusations ou insultes par médias interposés, contrasterait nettement avec le style communicatif de Monsieur Altrad.
Critiques et motivations suspectées
Christian Assaf a par ailleurs insinué que les remarques de Mohed Altrad pourraient cacher d’autres motivations, potentiellement un ressentiment résiduel des élections municipales antérieures. Il a avancé que « soit il veut régler des comptes liés à son échec patent lors de la dernière municipale, soit il se considère comme le président d’un club essentiel à Montpellier et il parle avec respect, d’égal à égal ».
Impact sur la pelouse du GGL Stadium
Actuellement, le terrain du GGL Stadium devra subir une revitalisation complète, ce qui le rendra inaccessible entre quatre à huit semaines, un projet coûteux à hauteur de 500 000 euros et largement dépendant des conditions climatiques.
Durant cette période, le MHR prévoit de déplacer ses matchs à domicile au stade Raoul Barrière de Béziers. Ceci inclut notamment le match contre Castres, fixé au samedi 1er mars à 16h30. En parallèle, un plan alternatif est en cours d’examen pour transférer éventuellement des rencontres au stade de la Mosson, offrant ainsi une solution flexible en dépannage.