Concurrence forte à chaque poste : Alexandre Roumat parle du club

Le club de Toulouse, dominant et confiant, poursuit sa série de succès. Ce week-end, les rugbymen toulousains ont démontré leur supériorité en infligeant une lourde défaite à l’équipe de Vannes avec un score de 63 à 21. Alexandre Roumat, un des joueurs phares, s’est exprimé sur cette période faste, particulièrement pendant les fameuses périodes de doublons internationaux, et il envisage déjà la suite du Tournoi.

Retour sur une période charnière pour le Stade Toulousain

Alexandre Roumat ne cache pas sa satisfaction quant au parcours du club durant les doublons. Il souligne : « Nous étions troisièmes quand certains ont rejoint l’équipe nationale, et à notre retour, nous voilà en tête avec un léger avantage sur nos rivaux. Cette période a donc été cruciale. Ceux qui sont restés ont affiché un niveau de jeu exceptionnel, enchantant même les supporters par leur prestation. C’est toujours agréable de gagner, mais quand le jeu proposé est aussi plaisant à regarder, c’est l’idéal. »

Une dynamique positive retrouvée

Roumat raconte qu’il a été accueilli par un groupe débordant d’énergie à son retour : « Cette semaine, en intégrant l’équipe, j’ai ressenti une formidable énergie. Après deux succès, dont une victoire à l’extérieur et un match remarquable contre Bayonne, la confiance et la bonne humeur régnaient. Avec un temps magnifique pour couronner le tout, toutes les conditions étaient réunies pour bien performer. Revenir dans un contexte aussi positif incite à suivre le mouvement et à savourer chaque instant. »

La rigueur et la concurrence, moteurs de progression

Même si porter le maillot international est un honneur, Roumat admet que la compétition est sévère au sein du club : « À Toulouse, la concurrence est omniprésente. Elle semble même s’intensifier après l’intervalle international, car l’équipe a encore gagné en efficacité. Chaque joueur commence à s’imposer par de grandes performances, ce qui pousse le groupe à avancer. À leur retour, les internationaux sont conscients que rien n’est acquis. Ne pas mettre l’intensité requise peut signifier être laissé en arrière. C’est cette philosophie qui nous tient là où nous sommes aujourd’hui, déterminés à ne rien lâcher. »

Le défi des rencontres internationales à l’horizon

Roumat se projette déjà vers la fin du Tournoi, malgré la complexité de jongler entre club et sélection : « C’est vrai qu’alterner entre le club et la sélection française implique de penser à de multiples enjeux. Cependant, il est indispensable de rester focalisé quand un match approche. Personnellement, affronter l’Irlande sera une première. Nous n’avons rien à perdre et tout à gagner en cherchant à livrer une belle performance là-bas. J’espère ardemment que nous pourrons rivaliser et obtenir un résultat favorable. »