Christophe Urios a contacté l’arbitre d’UBB-ASM pour clarifications.

La défaite récente de l’ASM face à Bordeaux suscite des réflexions sur l’arbitrage. Christophe Urios, le manager de l’équipe clermontoise, a exprimé ses réserves sur certaines décisions prises lors de cette rencontre, mettant en lumière les défis récurrents de son équipe, notamment en mêlée.

Retour sur une rencontre controversée

Quelques jours après que l’ASM ait été battue par l’Union Bordeaux-Bègles sur un score serré de 22-18, Christophe Urios s’est exprimé devant les journalistes. Habituellement discret, il a souhaité revenir sur l’arbitrage, évoquant plusieurs jugements contestables, en particulier en ce qui concerne les mêlées, et a mentionné une discussion qu’il a eue avec l’arbitre Kevin Bralley.

Déjà, dès la fin du match dimanche soir, Urios avait montré son mécontentement vis-à-vis des décisions prises par Kevin Bralley. L’un des sujets de discorde portait sur l’essai non accordé à Bautista Delguy après un jeu au pied de Benjamin Urdapilleta. Cependant, c’est surtout le domaine des mêlées qui a alimenté sa frustration.

Un secteur sous pression

Cette saison, ce n’est pas la première fois que l’ASM rencontre des problèmes en mêlée, ayant déjà souffert lors des matchs contre Toulouse et Pau. L’affrontement avec Bordeaux-Bègles a vu ces difficultés refaire surface, influant de manière significative sur le résultat final du match.

Dialogue avec l’arbitre

Face à ces interrogations, Urios a pris l’initiative de discuter directement avec Kevin Bralley pour obtenir des éclaircissements. Voici ses propos : « Nous avons eu une conversation franche le lendemain. J’ai partagé mes impressions sur son arbitrage, il m’a donné les siennes concernant notre comportement. Nous n’étions pas entièrement d’accord, mais la discussion a eu le mérite d’être claire. »

Un point de désaccord majeur concernait l’interprétation des mouvements des joueurs clermontois en mêlée.

Défense de la stratégie clermontoise

Selon Urios, l’équipe avait choisi de casser l’élan de l’UBB, mais cet objectif a été mal compris par l’arbitre. Celui-ci estimait que l’ASM ne cherchait pas vraiment à jouer les mêlées. Urios a réfuté cela, expliquant qu’ils voulaient neutraliser Ben Tameifuna pour mieux s’imposer ensuite.

Bien que Bralley ait reconnu certaines erreurs d’évaluation, Urios n’attribue pas entièrement la responsabilité à l’arbitrage et admet que leur jeu en mêlée est perfectible : « Notre mêlée manque de régularité. Nous en sommes conscients et devons travailler là-dessus. Nos adversaires en profitent parfois pour nous déstabiliser. »

Pérennisation des améliorations

Se préparant pour leur prochain déplacement à Bayonne, Christophe Urios souligne l’urgence de travailler sur ces points faibles : « Nous devons améliorer nos attitudes avant le match contre Bayonne avec Luc Ramos comme arbitre. Nous devons lui montrer une image exemplaire. »

Ce message résonne non seulement comme une consigne à ses joueurs, mais aussi comme un avertissement envers l’arbitrage en prévision d’un match où la mêlée pourrait à nouveau s’avérer décisive.