Bayonne en route vers l’histoire : match clé et tension palpable
À l’approche d’un rendez-vous crucial pour décrocher une place au soleil des phases finales du Top 14, l’Aviron Bayonnais se frotte à Castres ce samedi à 16 h 30. Et ce ne sera pas une balade de santé.
Le calcul de la prudence : Lopez et Tatafu préservés
Bayonne doit faire sans quelques-uns de ses piliers. Camille Lopez, le stratège à l’ouverture, ne s’envolera pas avec les siens. La faute à cet ischio-jambier qui le titille encore, une situation qui fait grincer des dents. « Un petit bobo », disait Gerard Fraser, son coach, la semaine dernière. Mais un « bobo » qui joue les prolongations, alors on ne tente pas le diable.
Quant à Tevita Tatafu, sa cheville gauche est en mode pause. Après avoir raté l’entraînement au stade Jean-Dauger, il ne chaussera pas non plus. Autant dire que le staff serre les dents sans pour autant paniquer.
Segonds et Tagi : les cartes maîtresses ?
Dans ce contexte, Joris Segonds prendra les rênes à l’ouverture. À ses côtés, Luke Tagi s’empare du flanc droit. Ces deux compagnons d’arme, aguerris et sûrs d’eux, vont mouiller le maillot là où ça se passe.
Un arrière-garde remaniée : Spring passe derrière
Surprise dans les rangs ! Tom Spring, habituellement visible à l’aile, joue les caméléons et prend la place de numéro 15. Un coup de poker ? Plutôt une opportunité après ses dernières sorties en fanfare. Quid de Cheikh Tiberghien, jusque-là impassible en 15 ?
Sireli Maqala, pourtant auteur de 11 essais cette saison, reste sur la touche. Mateo Carreras aussi, c’est dire si les têtes pensantes de Bayonne sont prêtes à chambouler leurs cartes. Xan Mousquès prend les devants à l’aile.
Le choix de la rotation : pari gagnant ?
À deux matches de la fin de la saison régulière, Bayonne sort sa calculatrice. Prudence, oui, mais pas question de se relâcher. Ce duel à Castres, c’est un avant-goût des festivités et l’occasion pour certains de sortir de l’ombre.
Les yeux fixés sur un avenir glorieux, l’Aviron Bayonnais sait que la moindre erreur pourrait être fatale. Ce samedi, Castres, c’est bien plus qu’un test, c’est un prélude aux grandes manoeuvres, là où l’histoire s’écrit.