La saga continue chez l’Aviron Bayonnais. Cette fois, c’est du lourd avec un renfort australien qui débarque. Oui, vous avez bien lu : Rob Leota, l’international qui a du muscle et du talent à revendre. Ceux qui pensent que Bayonne cherchait juste à compléter sa collection de joueurs se trompent lourdement. Cette signature jusqu’en 2027, c’est un vrai coup de maître pour le club basque qui voit un peu plus loin que ses frontières.
Un poids lourd dans le pack bayonnais
Rob Leota, c’est du grand calibre. Imaginez un colosse de près de deux mètres et plus de 100 kilos, sur le terrain, c’est un bulldozer. Troisième ligne polyvalent, il peut aussi bien s’imposer en flanker qu’en numéro 8, et même comme joker dans la cage. Exactement ce dont Bayonne a besoin pour s’affirmer dans un Top 14 qui ne pardonne rien. Avec le départ d’Uzair Cassiem vers Nice, c’est une recrue précieuse qui vient colmater le fossé.
Pas juste un grand gabarit, Leota a déjà montré ses capacités en Coupe du monde avec les Wallabies. Sur les dernières saisons, il ne s’est pas contenté de regarder passer les matchs : une vingtaine de rencontres par an, il ne quitte presque jamais le terrain.
La stratégie de Laurent Travers
Laurent Travers, l’homme à la barre désormais, a un plan bien rodé : faire monter le niveau de l’équipe. En plus du pack, l’ouverture est un autre chantier. La retraite de Camille Lopez, qui pourrait bien choisir de rendre les crampons cet été, pousse Bayonne à trouver un successeur de choix. Et ça, c’est une urgence sur la table de Travers.
La bataille ne s’arrête pas là. Toujours sur le front du mercato, trouver un pilier droit devient crucial. Pieter Scholtz va certainement plier bagage pour le Japon quand son contrat se termine. Force est de constater que les convocations internationales de Tatafu et Tagi compliquent encore plus l’équation. Du coup, dénicher un nouveau pilier droit est sur la liste des priorités.
Objectif : une armada de choc
Avec l’arrivée de Leota, Bayonne ne se contente pas de faire des ajustements mineurs. C’est une construction méthodique d’un groupe solide et redoutable qui est en marche. Le club bosse dur pour que la prochaine saison soit marquée par des exploits et, pourquoi pas, quelques étincelles. Clairement, ça ne rigole pas du côté de Bayonne. Le message est passé : on fonce, et on ne compte pas s’arrêter là.