Auradou et Jegou : un coup de théâtre

Ce lundi, les procureurs de Mendoza ont recommandé une libération partielle pour les joueurs de rugby français Hugo Auradou et Oscar Jegou, incarcérés en Argentine depuis le 9 juillet.

La défense avait placé beaucoup d’espoir, et finalement ce lundi le verdict est tombé. Compte tenu des preuves fournies par l’accusation, le parquet de Mendoza a décidé d’accorder une liberté partielle à Hugo Auradou et Oscar Jegou, deux joueurs de l’équipe de rugby française, arrêtés puis détenus en Argentine après l’accusation de viol aggravé sur une femme dans la nuit du 6 au 7 juillet.

Assignés à résidence depuis le 18 juillet suite à la demande de leurs avocats, les deux joueurs peuvent désormais quitter leur lieu de détention, mais ils doivent rester en Argentine tant que l’enquête n’est pas close. Accusés de viol aggravé en réunion, il semblerait que les deux hommes entrevoient une lueur d’espoir, le parquet ayant des doutes concernant la version de la plaignante à la lumière des nouveaux éléments ajoutés au dossier.

Des enregistrements audio cruciaux

Parmi ces nouveaux éléments, il y a notamment des messages vocaux laissés par la victime présumée à une amie peu de temps après l’incident. Ces enregistrements suggèrent un possible consentement de la plaignante, qui a néanmoins porté plainte par la suite.

D’après L’Équipe, Hugo Auradou et Oscar Jegou « doivent rester en Argentine – leurs passeports ne devraient pas leur être rendus immédiatement – jusqu’à ce que les derniers actes d’enquête soient terminés. Il manquerait notamment une évaluation psychologique de la plaignante ainsi que les conclusions des évaluations psychologiques réalisées sur les deux joueurs. » La fin de cette affaire semble désormais proche avec un probable classement sans suite.