Claude Atcher, qui fait face à des allégations de partialité et de malversation financière, a récemment été convoqué pour une interview par la Section de recherches basée à Paris. Après avoir été retenu en détention provisoire, sa libération a été effectuée ce mercredi.
Les ennuis judiciaires de Claude Atcher semblent loin d’être résolus. En effet, en octobre 2022, il avait été relevé de ses fonctions à la tête du comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby 2023, événement alors prévu en France, à la suite d’accusations concernant la mise en place d’un environnement de travail toxique au sein du GIP France 2023. Ensuite, il a fait l’objet d’investigations pour des allégations de favoritisme et de malversation financière, venant s’ajouter à ses problèmes initiaux de harcèlement moral. Ce mercredi, il a été libéré de garde à vue, selon des informations recueillies auprès de diverses sources.
Le journal L’Équipe a rapporté que les forces de l’ordre de la Section de recherche de Paris ont interrogé l’ancien responsable du comité d’organisation sur des irrégularités associées à une douzaine de contrats, notamment en lien avec la gestion des billets. Un des points spécifiques soulevés par Le Canard Enchaîné concerne un contrat de communication d’une valeur de 504 000 euros attribué dans des conditions douteuses à la société Protocole, dirigée par Xavier Couture, un proche de Bernard Laporte.
Par ailleurs, L’Équipe mentionne également un contrat de coaching sportif s’élevant à 89 000 euros qui a été octroyé à Be On Coaching, entreprise où le fils de Claude Atcher tient un rôle. Jusqu’à présent, aucune réaction n’a été observée de la part d’Atcher ni de ses avocats, malgré le classement sans suite des plaintes liées à son éviction du comité d’organisation.