Ancien international sauve un homme par un plaquage cathédrale!

Jean-Louis Dupont, ancien joueur emblématique d’Agen et ayant également porté le maillot de l’équipe nationale française, est passé d’un rôle sur les terrains de rugby à celui de maire de Faudoas. Dans sa nouvelle fonction, il a joué un rôle crucial en empêchant un événement dramatique de se dérouler lors d’une cérémonie de mariage.

À l’âge de 68 ans, Jean-Louis Dupont montre qu’il garde une vigueur remarquable. Cet ancien joueur de rugby, évoluant au poste de talonneur et ayant marqué l’histoire du SU Agen en contribuant à son titre de champion de France en 1982, a également défendu les couleurs du XV de France. Ce weekend, alors qu’il s’apprêtait à officier en tant que maire de Faudoas lors d’une cérémonie de mariage, il s’est retrouvé au cœur d’une situation tragique.

L’événement joyeux a pris une tournure horrifiante lorsque le père de la mariée a dévoilé sa folie furieuse en sortant deux couteaux en plein milieu de la célébration. Il s’en est pris à l’homme de 63 ans qui s’apprêtait à épouser sa fille de 25 ans, le blessant gravement à sept reprises. Cet accès de colère semble avoir été déclenché par la perspective de cette union.

« Un sauvetage était impératif face à un homme en péril »

Jean-Louis Dupont raconte l’incident avec précision: « Lorsque j’ai vu l’agresseur se jeter sur le marié, je me trouvais à environ dix mètres. L’assaillant a réussi à lui infliger plusieurs coups avant que je n’intervienne. Je lui ai lancé un coup puissant, l’ai plaqué au sol en utilisant la technique du plaquage cathédrale, en le maîtrisant avec mon genou pendant que la secrétaire de mairie faisait appel aux secours et à la gendarmerie », explique-t-il dans les colonnes de La Dépêche.

Dupont, cependant, ne se voit pas comme un héros malgré son acte courageux. « Il était crucial de sauver un homme en danger », a-t-il affirmé lors d’une interview pour BFMTV. Grâce à son intervention, le marié a survécu, bien qu’il ait été sérieusement blessé au dos, à l’épaule et à un de ses poumons. Avant d’être transporté par l’ambulance, le marié a eu un dernier mot pour Dupont : « Jean-Louis, il faut que tu me maries », lui a-t-il confié.