La série d’épreuves difficiles ne semble pas prendre fin pour l’équipe du PSG, qui, après une confrontation directe lors du match de quart de finale aller contre Barcelone ce jeudi soir à Coubertin, a vu s’amoindrir drastiquement ses perspectives de qualification en s’inclinant lourdement sur le score de 30 à 22, un revers survenant seulement quatre jours après avoir subi une défaite marquante contre Nantes.
Une période difficile pour le PSG. Seulement quatre jours après avoir subi une défaite marquante lors de la finale de la Coupe de France contre Nantes à l’Accor Arena, le club parisien a été confronté à un autre revers, cette fois sur son propre terrain de Coubertin, jeudi soir face à Barcelone lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des Champions. Subissant une défaite par huit buts d’écart (30-22), après une seconde période désastreuse pour le PSG (avec un score de 19-8 en faveur de Barcelone), les espoirs de qualification pour les Parisiens se sont fortement amenuisés avant le match retour prévu la semaine suivante en Catalogne. Lors de cette rencontre, il faudrait que Nikola Karabatic, qui jouait son dernier match européen à domicile à Paris, et ses collègues gagnent par au moins neuf buts d’écart.
Ainsi, c’est presque un exploit qu’il faudrait réaliser pour que les joueurs parisiens se qualifient pour le prochain tour à Cologne. En attendant, l’équipe, qui s’achemine vers un onzième titre consécutif de champion de France, doit regretter son effondrement en deuxième mi-temps. Avant la pause, le PSG menait de trois buts (14-11), notamment grâce à des arrêts remarquables d’Andreas Palicka, qui par la suite a connu une baisse de régime. Il est aussi important de noter que l’équipe a souffert de la perte précoce de l’un de ses principaux atouts offensifs, Elohim Prandi, blessé dès la 3ème minute du match.
Les éclats de Mem et Richardson
Au retour des vestiaires, le PSG avait la possibilité d’augmenter son avance à cinq buts, mais a laissé échapper ces deux occasions cruciales. Ensuite, face à une équipe de Barcelone transfigurée en seconde période, Paris n’a pas trouvé de réponses. Gonzalo Perez de Vargas, le gardien de Barcelone, a été exceptionnel, repoussant dix tirs sur vingt en seconde mi-temps. Les performances de Melvyn Richardson et Dika Mem, avec respectivement six et sept buts, ont été déterminantes. Ce duo, accompagné du talentueux Petar Cikusa, auteur de quatre buts et du dernier but de la rencontre, a joué un rôle crucial dans la dominance de Barcelone lors de la seconde période.
Malgré une tentative de retour du PSG en fin de jeu, avec la possibilité de réduire l’écart à deux buts, Dika Mem a brillamment anéanti ces espoirs en marquant un superbe but sur jet-franc. Par la suite, Barcelone a accru son avance à sept buts, le plus grand écart du match. Petar Cikusa a ensuite marqué dans un but vide, aggravant la situation pour Paris. Si mathématiquement, la qualification n’est pas encore hors de portée, les chances semblent extrêmement minces.