Lors de son premier match en Ligue des Champions, le PSG n’a pas entièrement levé les interrogations. Bien qu’ils aient finalement remporté la rencontre contre le Pelister Bitola avec un score de 31 à 29, l’équipe parisienne n’a pas offert une prestation irréprochable.
Le PSG s’est fait quelques frayeurs. Après sa défaite contre Nantes lors du Trophée des Champions et une victoire laborieuse contre Nîmes en championnat, le club parisien a remporté une victoire sans éclat contre Pelister Bitola pour son début en Ligue des Champions. La rencontre a commencé avec les Macédoniens en tête, mais sans jamais prendre plus d’une longueur d’avance. Après ce début difficile, marqué notamment par une erreur de relance d’Adrian Palicka (10 arrêts à 25% d’efficacité) qui a offert un but à Pelister Bitola, les Parisiens ont mis huit minutes à reprendre le contrôle du match.
Kamil Syprzak (11 buts sur 13 tirs), Elohim Prandi (3 buts sur 7 tirs) et Mathieu Grébille (5 buts sur 5 tirs) ont enchaîné avec un 4-0 pour créer le premier écart significatif de la rencontre. Entre pertes de balle et interventions des gardiens, notamment Filip Ivic (6 arrêts à 16% d’efficacité) côté macédonien, l’écart entre les deux équipes a varié entre deux et quatre longueurs en faveur du PSG. Ce n’est que dans les cinq dernières minutes du premier acte que les champions de France en titre ont appuyé sur l’accélérateur pour distancer leurs adversaires.
Le PSG a pu s’envoler
Luc Steins (5 buts sur 6 tirs) et Ferran Solé Sala (3 buts sur 3 tirs) ont brillé pour inscrire un 3-0, offrant au club de la capitale une marge de cinq unités. Cet écart aurait pu atteindre six longueurs si Kamil Syprzak n’avait pas perdu la balle lors de la dernière offensive de l’équipe de Raul Gonzalez Gutierrez. Nejc Cehte (6 buts sur 8 tirs) a commencé la deuxième mi-temps en rapprochant Pelister Bitola à quatre buts. Un écart que les Parisiens ont réussi à maintenir pendant un certain temps.
Grâce notamment à leur nouvelle recrue Yahia Omar (3 buts sur 5 tirs), le club de la capitale a progressivement creusé l’écart pour atteindre sept longueurs à 25 minutes de la fin du match et même huit unités à l’entame des 20 dernières minutes, malgré la frustration croissante de Kamil Syprzak, en difficulté face au but adverse. C’est à ce moment-là que le PSG a connu une baisse de forme avec Luka Karabatic (0 buts sur 1 tir), Dani Baijens (1 but sur 3 tirs) ou Elohim Prandi échouant face à Filip Ivic. De l’autre côté du terrain, Zarko Peshevski (6 buts sur 8 tirs) et Filip Kuzmanovski (8 buts sur 11 tirs) ont saisi leurs opportunités. En un peu plus de sept minutes, les Parisiens n’ont marqué qu’une fois via Kamil Syprzak et ont encaissé cinq buts.
Pelister Bitola pas loin de la surprise
Cette série permet aux Macédoniens de revenir à seulement quatre longueurs avec un peu plus de dix minutes restantes. Raul Gonzalez Gutierrez a alors pris un temps mort pour recadrer ses joueurs, mais cela n’a eu aucun effet. Trop maladroits, les Parisiens ont donné l’occasion à leurs adversaires de réduire encore l’écart. Dejan Manaskov (4 buts sur 5 tirs) a ainsi permis à son équipe de revenir à deux longueurs avec un peu plus de cinq minutes à jouer. Heureusement pour le PSG, Kamil Syprzak a retrouvé son efficacité en attaque pour offrir un peu d’air à son équipe dans cette fin de match tendue.
À cela s’est ajoutée l’exclusion temporaire de Nejc Cehte à l’entame de la 58e minute. Mais, après un échec d’Elohim Prandi, Dejan Manaskov a ramené Pelister Bitola à une seule longueur. Face au pressing tout-terrain des Macédoniens, Raul Gonzalez Gutierrez a pris son dernier temps mort pour peaufiner les détails de la dernière action. Un plan qui a fonctionné puisque Luc Steins a marqué pour sceller le sort de la rencontre. Le PSG l’emporte de deux longueurs (31-29) au terme d’une fin de match sous haute tension et devra montrer un tout autre visage pour avoir une chance sur la scène continentale cette saison.