« Bleus : vidéo choc « Écoute-moi, calme-toi! » »

Avant que l’échec de la possession ne conduise la défaite de l’équipe française en quart de finale de handball, il y avait eu une pause controversée au cours de laquelle Dika Mem avait essayé de prendre l’initiative.

On se rappellera sûrement de cet instant comme l’un des pires moments de l’équipe de France de handball. Les Bleus avaient l’avantage au score en quarts de finale des Jeux Olympiques, et ils possédaient la balle à seulement cinq secondes de la fin. C’est alors que Dika Mem a tenté une passe risquée, qui a été interceptée. La suite est désastreuse : les Allemands marquent, égalisent, forcent une prolongation et finissent par éliminer les champions olympiques en titre.

Ce moment décisif a été précédé par un temps mort pris à six secondes du buzzer final. Le sélectionneur Guillaume Gille, souvent critiqué, n’a pas eu l’opportunité de s’adresser à ses joueurs, car ceux-ci ont pris les rênes eux-mêmes. Dika Mem, notamment, s’est efforcé de motiver ses coéquipiers. « Ecoute-moi, calme-toi, écoute-moi », a-t-il dit en interrompant Hugo Descat. Mem a ensuite tenté de mettre en place une stratégie : « Euh, je ne sais pas. Toi tu engages, toi tu cours à l’aile et le mec va venir avec toi. Et toi, tu t’écartes. »

L’impression d’avoir lâché l’équipe

Rien ne se passe comme prévu. Sur l’action, Dika Mem se retrouve encerclé, sans possibilité claire de passer la balle, et il commet une erreur. « C’est terrible », a-t-il confessé au micro d’Eurosport. « Je me sens… J’ai l’impression d’avoir laissé tomber l’équipe. » Cette déclaration est particulièrement douloureuse pour le Parisien, qui avait porté l’attaque des Bleus jusque-là avec ses dix buts. Cependant, cette erreur a tout éclipsé.

« Je suis déçu par cette passe, j’en suis vraiment désolé », a ajouté l’arrière français, visiblement très affecté. « Ils m’ont dit de rester motivé, concentré. Il restait encore deux périodes de cinq minutes. Je suis resté, mais c’était difficile. Et c’est encore plus dur maintenant, car les choses ont tourné dans l’autre sens… »