Rwanda réagit cash à la pétition contre le partenariat « Visit Rwanda » du PSG.

Après la République démocratique du Congo, des fans du Paris Saint-Germain avaient introduit une demande auprès de Nasser Al-Khelaïfi pour qu’il mette fin au partenariat avec « Visit Rwanda ». De son côté, le gouvernement rwandais a répondu à ces actions.

Sponsoring du PSG : Accusations de complicité dans le conflit congolais

Depuis l’année 2019, le Paris Saint-Germain met en avant le tourisme du Rwanda en arborant fièrement le slogan « Visit Rwanda » sur ses tenues et divers moyens de communication. Au début du mois de février, la ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Thérèse Kayikwamba Wagner, a appelé le PSG, ainsi qu’Arsenal et le Bayern Munich, à mettre fin à leurs contrats de parrainage qu’elle juge « entachés de sang » avec « Visit Rwanda ». Ces propos interviennent au moment où des affrontements violents se poursuivent dans l’est du Congo. Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont récemment pris possession de zones stratégiques pour le contrôle des ressources minières congolaises.

Alors que l’accord entre le PSG et « Visit Rwanda » est en vigueur jusqu’en 2025, certains supporters parisiens ont lancé une pétition pour exiger l’annulation de ce « partenariat de la honte ». Bien qu’à ce jour, Nasser Al-Khelaïfi et la direction du club parisien n’aient pas encore exprimé de réaction spécifique, le Rwanda a déjà communiqué sa perspective sur cet enjeu.

Le Rwanda maintient ses partenariats avec le PSG, Arsenal et le Bayern Munich

Jeudi dernier, le Rwanda a dénoncé les critiques émises par le gouvernement de la République démocratique du Congo à l’égard de ses accords avec Arsenal, le Bayern Munich et le Paris Saint-Germain. Selon Kigali, ces critiques constituent une menace pour la paix et la stabilité dans la région.

« Le gouvernement rwandais rejette les récentes tentatives de la République démocratique du Congo visant à nuire aux partenariats internationaux du Rwanda par le biais de la désinformation et de la pression politique », a affirmé le Conseil rwandais de développement, qui est responsable de la supervision de ces accords. « Ces efforts, en plus de fausser les faits, menacent les bases de la paix, de la stabilité et de la coopération économique que nous nous engageons à construire dans la région », détaille un communiqué officiel.