Le Paris Saint-Germain, en quête de sa propre arène, se prépare à une séparation marquante avec le célèbre Parc des Princes. L’annonce officielle de ce grand pas en avant est attendue sous peu.
Un avenir sans le Parc des Princes pour le PSG
L’inflexibilité d’Anne Hidalgo, l’actuelle Maire de Paris, pose un obstacle notable pour le Paris Saint-Germain. Elle rejette catégoriquement l’idée de céder le Parc des Princes pour la somme de 38 millions d’euros, estimant qu’il ne faut pas « spolier les Parisiens ». Face à cette fermeté, le PSG projette donc de bâtir un stade flambant neuf, entièrement détenu par le club. Publiquement, Jean-Michel Aulas a révélé, dans un échange avec Le Parisien, que « Nasser al-Khelaïfi et son équipe ont pris conscience de la nécessité d’explorer d’autres voies ». Jérôme Rothen, lui aussi, a évoqué un déménagement prochain du club Rouge et Bleu, actuellement logé dans l’enceinte de 48 000 places bien connue.
Dans un récent épisode de son émission « Rothen s’enflamme », ce consultant fait état des progrès en termes d’emplacements potentiels pour le nouveau stade. Bien que Ris-Orangis ait été cité, Rothen dément cette piste en qualifiant ces rumeurs de totalement infondées. En revanche, Massy, ainsi que deux autres emplacements, sont désormais sous le radar du PSG. Massy, semble-t-il, a pris une avance significative, tandis que les alternatives, situées près du Campus de Poissy et à Montigny-le-Bretonneux, sont toujours en réflexion.
La réalité est que la sortie du Parc des Princes devrait être entérinée prochainement, avec une annonce de Nasser Al-Khelaïfi lui-même dès novembre 2024, précisant que l’emplacement définitif sera dévoilé dans un avenir proche.
Un nouveau chapitre ? Massy en pole position
Depuis plus d’un an, plusieurs options ont été évaluées par le PSG pour l’emplacement de sa future maison. Selon des informations récentes du journal Le Parisien, la préférence naturelle des dirigeants parisiens se porterait sur Massy, dans l’Essonne. Les infrastructures et l’accessibilité y sont des atouts majeurs pour les supporters, grâce aux nombreux transports en commun disponibles. Toutefois, le maire de Massy, Nicolas Samsoen, y met une condition ferme : l’acceptation unanime des habitants environnants.
Il affirme qu’aucune décision n’a encore été finalisée mais que les discussions continuent avec le club de la capitale. Si ce projet prend forme, il insiste fortement sur la nécessité d’une concertation avec toutes les parties prenantes locales pour une intégration harmonieuse du stade dans la communauté.