À la suite des déclarations de Luis Enrique, c’est Pierre Ménès qui a pris la parole pour réagir aux propos de Roberto De Zerbi concernant le duel entre le PSG et l’OM. Ce dernier a exprimé l’idée que ce Classico avait perdu de son intérêt en raison de l’écart financier colossal qui sépare les deux clubs.
« PSG – OM demeure le Classique » : Ménès rétorque à De Zerbi
Après une défaite de son équipe contre le Paris Saint-Germain (1-3) lors de la 26e journée de Ligue 1, Roberto De Zerbi, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, a souligné l’influence considérable de l’aspect économique dans la différence de niveau entre l’OM et le PSG. Pour lui, cette réalité a enlevé toute sa saveur à cette opposition historique entre les deux équipes.
Roberto De Zerbi a déclaré devant les journalistes après le revers de son équipe au Parc des Princes : « Vous parlez de Classico, pour moi, cela n’en est plus un. » Il a expliqué : « Les effectifs et les forces financières des deux clubs ne sont pas comparables. Un véritable Classico, c’est une confrontation acharnée, un face-à-face équilibre. J’adore la pression, mais la situation entre Paris et Marseille aujourd’hui ne permet pas cela. Peut-être que je suis un peu fou, mais c’est ma perception. Il n’y a pas de véritable concurrence. Dans mon enfance, c’était l’OM qui imposait sa loi, pas Paris », a poursuivi le coach italien, sous le regard critique de Pierre Ménès.
Sur sa chaîne YouTube, l’ancien animateur de Canal+ a évoqué l’effervescence qui précède traditionnellement cette rencontre de Ligue 1. « Les jours avant cette confrontation, le climat de tension monte, les joueurs marseillais s’exercent au Vélodrome sous les acclamations de leurs supporters, et pour tous, cela reste une rencontre spéciale », souligne Ménès tout en rappelant le contexte singulier de ce match, notamment par le fait du retour d’Adrien Rabiot au Parc des Princes.
« Certes, il existe un écart de niveau et il est rare que les deux équipes soient à égalité. Même si cela oppose le premier et le deuxième, cela reste du football. L’intensité se ressent avant le coup d’envoi. Avec le retour de Rabiot, il y avait une dimension dramatique inévitable autour de ce match », affirme le spécialiste du sport, qui considère que le nouveau coach marseillais a fait fausse route en échouant une seconde fois dans la même saison face à Luis Enrique, l’entraîneur du PSG.
« Je ne partage pas l’avis de De Zerbi. Cette confrontation continue de remplir ses promesses, et il y a très peu d’événements dans notre championnat qui peuvent égaler son importance », conclut Pierre Ménès.