Un membre du Collectif Ultras Paris (CUP) a pris la parole concernant la banderole controversée visant Adrien Rabiot et sa mère lors du récent Classique remporté par le PSG contre l’OM au Parc des Princes.
PSG – OM : Le CUP explique les insultes envers Adrien Rabiot
À l’occasion du duel marquant la 26e journée de Ligue 1, qui opposait le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille dimanche soir au Parc des Princes, des chants et messages offensants ont ciblé Adrien Rabiot. En rejoignant l’OM l’été précédent, ce milieu de terrain de 29 ans, passé par la formation du PSG, a déclenché l’ire des fans parisiens, qui attendaient impatiemment de le revoir lors du fameux Classique.
Au cours de son retour dans le légendaire stade parisien, le joueur, sous l’aile protectrice de Roberto De Zerbi, a suscité des réactions houleuses dans une partie des gradins du Parc des Princes. Outre les propos injurieux variés, une banderole particulièrement provocante a été déployée, visant à la fois le joueur et sa mère, Véronique Rabiot.
« Loyauté pour les hommes, trahison pour les femmes de mauvaise vie. Comme mère, comme fils. Véro, qui est le véritable père ? Déhu, Fiorèse, Cana ou Heinze ? », pouvait-on lire sur cette banderole. Dans une entrevue publiée par le quotidien régional Le Parisien ce mardi, un membre du Collectif Ultras Paris (CUP) s’est exprimé sur l’incident.
« Si l’on regarde attentivement, nous n’avons pas nommé son père. C’est lui et sa mère qui sont visés. Certes, le contenu n’a rien de flatteur, mais l’objectif était de le toucher, de provoquer un choc. (…) Les Marseillais essaient de monter l’affaire en épingle pour faire parler d’eux. Rabiot joue les âmes blessées, mais il a lui-même attisé l’animosité des Parisiens. À mon avis, cela lui est égal, il s’en sert pour se poser en victime ».
Il est frappant, selon ce supporter du PSG qui a préféré garder l’anonymat, que ce genre de polémique ne s’est pas déclenchée lorsque Bradley Barcola a été la cible d’insultes de la part des supporters de l’OL ou lorsqu’au Vélodrome à Marseille, des slogans ont été chantés contre les fans du PSG. À ses yeux, il n’y a là rien de plus ni de moins violent que ce que l’on observe dans d’autres stades de Ligue 1 chaque week-end. Selon lui, il s’agit d’une question de traitement inégal, voire triple ou quadruple standards.