PSG : L’amalgame inacceptable lors du match contre FC Nantes !

FC Nantes-PSG : La soirée qui déraille

Un match sous tension, des dérapages en tribunes

Ce mardi soir, le Paris Saint-Germain se contentait d’un match nul qui avait un goût amer, face à un FC Nantes combatif (1-1). Mais à la Beaujoire, le vrai spectacle, si on peut dire, ne se passait pas sur la pelouse. Les fans nantais, vite chauffés à blanc, ont donné le ton avec des chants venimeux et une banderole controversée brandie par la Brigade Loire. Pas super classe, mais efficace si on visait l’effet choc.

Avant le coup d’envoi, les supporters avaient déjà dégainé leurs armes… verbales. Sur une banderole bien visible, on pouvait lire, non sans humour grinçant : « Match décalé = la LFP se couche encore devant le PSG. Et on prend un sacré Doha dans le cul ». Au-delà de l’aspect potache, c’était surtout une façon explicite d’accuser la Ligue d’être trop conciliante avec les Parisiens, suite au report du match pour permettre au PSG de se préparer pour son quart de finale contre Aston Villa.

Al-Khelaïfi en ligne de mire

Au fil du match, les esprits se sont échauffés et les chants hostiles à l’encontre de Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, ont fusé. L’arbitre, dans son rôle, n’a pas jugé utile de stopper la partie, et ce malgré les messages, disons, peu élégants. Le règlement le permet pourtant, en cas de propos haineux ou discriminatoires. Spécial l’arbitre…

Face à ces débordements, le PSG n’est pas resté muet. Un communiqué, vite publié sur X, a vigoureusement condamné ces dérives. « Ces mots sont un amalgame inacceptable, contraire à l’esprit sportif », martelait le message du club, rappelant son attachement au respect et à un climat serein pour les compétitions.

Un climat qui gronde

Cette communication est une rupture nette avec les habitudes passées du club, qui avait gardé le silence lors d’épisodes similaires, comme certaines banderoles visant des journalistes ou la famille d’Adrien Rabiot. Le PSG semble maintenant déterminé à tracer une ligne rouge.

Ce nouveau chapitre à la Beaujoire s’inscrit dans une période tendue entre certains groupes ultras et les instances du foot français. La Ligue de Football Professionnel pourrait se pencher sur ces incidents. Mais au-delà de sanctions potentielles, c’est surtout la question du respect et de l’attitude exemplaire dans les stades qui revient sur le devant de la scène. Un vieux débat, toujours d’actualité.

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