Le Paris Saint-Germain (PSG) et Nasser Al-Khelaïfi sont une chance pour le football en France. C’est ce que Jean-Michel Aulas, vice-président de la Fédération Française de Football (FFF), a affirmé ce dimanche. Cela malgré la domination écrasante du club parisien sur le championnat de Ligue 1.
Selon Aulas, Nasser Al-Khelaïfi a revitalisé la Ligue 1
Dans un entretien avec RMC, Jean-Michel Aulas, qui occupe le poste de président d’honneur à l’Olympique Lyonnais, a exprimé son admiration pour Nasser Al-Khelaïfi, à la tête du PSG. D’après lui, le responsable qatari a joué un rôle crucial dans l’évolution du football hexagonal. Le vice-président de la FFF admet l’impact significatif du PSG sur le championnat français.
« Aujourd’hui, la structure du football français est centralisée. L’influence du PSG et du Qatar est immense, par manque d’alternatives. C’est la solution qui permet au championnat français de continuer à tourner et d’avoir une équipe capable de remporter la Ligue des champions », a-t-il expliqué. L’ancien dirigeant lyonnais pense que Nasser Al-Khelaïfi a su utiliser son influence pour faire grandir le football français.
« Nasser a bien réussi dans le championnat, il est également président de l’ECA. Ses compétences permettent aujourd’hui de garantir ce qu’il fait pour le PSG et le championnat […] Lui, avec beIN Sports, a sauvé le championnat français », a déclaré Jean-Michel Aulas.
Le PSG : un atout précieux pour le foot en France
Bien que le Paris Saint-Germain domine la Ligue 1 depuis plusieurs années, il reste un acteur clé pour le football français sur le plan européen. Aulas met en avant l’importance d’avoir une équipe comme le PSG capable de se mesurer aux meilleurs clubs d’Europe : « Je suis convaincu que le PSG va réussir. C’est une situation où le PSG et Nasser (Al-Khelaïfi) jouent un rôle majeur. Il a de grandes compétences », a-t-il déclaré.
Malgré la suprématie du PSG en Ligue 1, Jean-Michel Aulas juge que cette situation est cruciale pour l’essor du football français. Il cite l’exemple de l’instauration des play-offs dans le championnat féminin pour étayer son point de vue : « La compétitivité d’un championnat a toujours une dimension populaire. Mais ce n’est pas le cas dans le championnat français, heureusement. Sans le Qatar, le PSG et beIN, nous serions confrontés à davantage de difficultés »