Dans un jugement récent, le tribunal correctionnel de Paris a statué sur une affaire impliquant des actes de cyberharcèlement et des menaces de mort ciblant Jacques-Henri Eyraud, qui fut à la tête de l’Olympique de Marseille. Les responsables, se revendiquant fans du club phocéen, ont écopé de sanctions allant de la peine avec sursis jusqu’à l’emprisonnement, tout en devant indemniser l’ancien président pour les préjudices subis.
Sanctions judiciaires pour des supporters marseillais
Dans une affaire marquée par une animosité débordante envers Jacques-Henri Eyraud, ex-président de l’Olympique de Marseille, la justice française a statué en imposant des peines à onze individus. Ces derniers, affirmant leur soutien au club, ont été reconnus coupables de cyberharcèlement et de menaces de mort à l’encontre d’Eyraud. Suite à leurs gestes répréhensibles, la gamme des peines s’étend de trois mois avec sursis à un emprisonnement de six mois ferme, surpassant ainsi celles suggérées initialement par le parquet. Ensemble, ils ont également été condamnés à verser la somme de 20.000 euros pour le préjudice moral causé à Eyraud, ainsi que 5.000 euros pour atteinte à son image.
Parmi les actes répréhensibles, ces individus ont partagé en ligne des messages menaçants avec des formulations telles que « On aura ta peau » et diffusé des caricatures offensantes via le réseau social X. Jérémy A., âgé de 44 ans et webmaster de profession, a écopé de la peine la plus sévère avec douze mois de sursis. Ces sanctions incluaient aussi l’obligation de suivre un stage de citoyenneté, une interdiction de tout contact avec la victime pendant deux ans et une suspension des droits civiques sur la même période. Guillaume M., pour sa part, s’est vu infliger seule peine de prison effectivement à purger, bien qu’elle soit adaptée en détention domestique. Par ailleurs, il lui est interdit de pratiquer son métier d’éducateur spécialisé pendant cinq ans.
Cette intervention judiciaire résulte du travail du Pôle national de lutte contre la haine en ligne, qui a identifié et poursuivi onze individus parmi de nombreux autres auteurs de contenus haineux. La défense, assurée par Me Maximilien Neymon, a interprété cette décision comme une sanction globale visant ses clients pour toutes les manifestations de violence, y compris celles s’étant déroulées lors de l’assaut de la Commanderie le 30 janvier 2021, en déplorant l’absence de distinction entre les actions individuelles. Ni l’accusé principal, Jacques-Henri Eyraud, ni les condamnés n’ont fait le déplacement pour assister à cette audience, laissant ainsi la salle de justice délibérer en leur absence.