Le Paris Saint-Germain, avec une défense chanceuse et un réalisme froid en attaque, a réalisé un grand pas vers la qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Mardi, lors du match de barrage aller, le club parisien a remporté une victoire nette (3-0) face à Brest.
Nouvelle Victoire Éclatante du Club de la Capitale Contre Brest
Dix jours après une victoire flamboyante sur les Finistériens au stade Francis-le-Blé avec un score de 5-2, l’équipe de la capitale a réitéré sa performance au Roudourou à Guingamp. Une fois de plus, Brest a semblé parfois à un cheveu de rivaliser, mais le plus souvent, l’écart avec son adversaire était flagrant.
Au plus haut niveau, le football se joue souvent sur des petits détails, et Brest se remémorera sûrement l’action où Ludovic Ajorque a failli contrer avec efficacité un dégagement de Gianluigi Donnarumma à la 12e minute. De même, le retour désespéré d’Achraf Hakimi qui, en déviant un centre de Mahdi Camara, a touché l’extérieur du poteau à la 39e minute, restera en mémoire.
Abdallah Sima a également eu trois belles opportunités, notamment un sauvetage in extremis de Pacho à la 34e minute, un tir de la tête heurtant le poteau à la 35e minute qui a sauvé le PSG, et une frappe à proximité du but déviée par un mystère au début de la deuxième moitié (48e minute). Le PSG s’est montré méticuleux et ne laisse rien au hasard dans sa gestion du match.
Bien sûr, l’ouverture du score par Vitinha sur pénalty à la 21e minute provenait d’une main involontaire de Pierre Lees-Melou, mais les joueurs de Luis Enrique avaient déjà mis en grande difficulté leur adversaire bien avant cet instant. La question n’était pas de savoir s’ils allaient marquer, mais bien quand.
Et avec une arme offensive comme Ousmane Dembélé, le danger était omniprésent, lui qui a ajouté deux autres buts à sa riche collection, étoffée à chaque rencontre.
### Contrôle Absolu
C’est déjà sa frappe qui avait provoqué le pénalty, et son but juste avant la pause, où il a battu Massadio Haïdara pour marquer au premier poteau (0-2, 45e minute), a durement affecté le moral de l’équipe bretonne. Son deuxième but, reflet d’une détermination inébranlable, est survenu après avoir arraché un contre favorable et conclu avec puissance (0-3, 66e minute).
Certes, Dembélé a connu quelques ratés : une volée qui s’est envolée bien au-dessus à la 29e minute, un tir inexplicablement raté alors qu’il semblait assuré de marquer à la 58e minute, et une frappe déviée de justesse alors qu’il avait mis le gardien brestois Marco Bizot en mauvaise posture avec un crochet (75e minute).
Bradley Barcola a également connu des moments d’imprécision, avec une tentative enroulée qui est partie bien trop haut (30e minute), une reprise manquée suite à un débordement de Désiré Doué (38e minute), et un duel perdu face à Bizot à la 62e minute.
Cependant, la sensation de contrôle absolu, la menace constante qu’impose cette équipe sur ses adversaires, ainsi que le sérieux démontré lors des replis défensifs et l’implication sans ballon, même avec une avance de trois buts, établissent ce PSG parmi les élites européennes actuelles.
Un match retour est évidemment prévu dans huit jours au Parc des Princes, mais il ne devrait être qu’une formalité avant un huitième de finale palpitant contre Liverpool ou Barcelone.
Pour Brest, ce retour marquera probablement la fin d’une aventure aussi excitante qu’imprévue jusqu’à leur défaite 2-0 face au Shakhtar Donetsk. Cette épopée laissera néanmoins des souvenirs positifs à capitaliser pour l’avenir.
