L’Olympique de Marseille, le célèbre club de football, est en phase de concrétiser un recrutement marquant en la personne de Youcef Atal, le défenseur de 28 ans. Ayant terminé son cycle avec l’Adana Demirspor, Atal s’est retrouvé libre de tout engagement, conduisant ainsi Marseille à initier un accord initial avec lui pour enrichir leur défense. Toutefois, un obstacle inattendu se profile à l’horizon, le maire de Marseille, Benoît Payan, se montre particulièrement critique vis-à-vis de cette potentielle acquisition pour des raisons éthiques et morales liées au passé judiciaire de l’athlète.
Une adhésion contestée
La situation de Youcef Atal suscite la polémique suite à sa condamnation pour avoir incité à la haine par le biais d’une publication controversée sur internet, le rendant sujet à une peine de 8 mois de prison avec sursis et une sanction financière de 45 000 euros. Ce sérieux écart de conduite n’a pas échappé à Benoît Payan, le premier municipal de Marseille, qui, alarmé, a publiquement manifesté son désaccord quant à l’accueil de Youcef Atal au sein du prestigieux club marseillais. Payan, terrainant son indignation sur les ondes de Radio JM, n’a pas mâché ses mots en déclarant que l’OM n’est pas un havre pour ceux qui ont été condamnés, ou même soupçonnés, de tenir des propos de nature haineuse ou discriminatoire. Pour lui, les valeurs de l’OM sont incompatibles avec de tels comportements, qu’ils soient antisémites, racistes ou autre.
Benoît Payan n’en est pas resté là. Il a aussi fait savoir qu’il prendrait des mesures concrètes en prenant contact avec la tête de l’Olympique de Marseille pour discuter de cette affaire. L’élu met l’accent sur l’universalité et l’unité qui devraient caractériser le club, indépendamment des convictions religieuses ou philosophiques de chacun. Selon lui, porter le maillot de l’OM implique de partager et d’incarner ses valeurs de respect et de fraternité. Ainsi, toute figure ne se pliant pas à cette ligne directrice ne saurait prétendre à une place au sein de l’équipe, soulignant que le football, à ses yeux, doit rester un vecteur de cohésion et d’inclusion.