OM : dauphin sous tension

Voici une réécriture de l’article demandé :

Occupant fermement la deuxième place du championnat et continuant à impressionner lors des matchs, l’OM se prépare à affronter Nice ce dimanche. Ces derniers temps, le club a beaucoup fait parler de lui en dehors des terrains, notamment en exprimant de vives critiques envers l’arbitrage et en adoptant une communication combative.

Réactions à l’arbitrage lors du match OM-Strasbourg

Dimanche, après que l’Olympique de Marseille ait partagé les points avec Strasbourg à domicile (1-1), les critiques ont fusé de la part de l’équipe concernant la prestation de l’arbitre Bastien Dechepy. Visiblement, le club n’était pas satisfait des décisions prises sur le terrain.

Les joueurs marseillais ont exprimé leur mécontentement à propos d’une action controversée impliquant le Strasbourgeois Guela Doué et Jonathan Rowe, où ils estimaient qu’un penalty aurait dû être accordé. Cette opinion a été relayée par plusieurs voix influentes du club, dont le capitaine Leonardo Balerdi, le président Pablo Longoria, et Pierre-Emile Hojbjerg lors d’une intervention sur ‘Dazn’. L’entraîneur Roberto De Zerbi a également commenté l’incident en conférence de presse, accompagné de Luis Henrique et du gardien Geronimo Rulli en zone mixte.

« Ça se passe toujours contre nous », a affirmé le gardien Rulli. « Dans le vestiaire, on s’interroge », a ajouté Hojbjerg. Longoria, de son côté, a exprimé sa frustration en déclarant que trop c’est trop et en questionnant le rôle de la VAR dans ces décisions. « C’est un scandale, cela dépasse les bornes ! », a-t-il renchéri.

Sérénité des échanges

Le Conseil national de l’éthique n’est pas resté sourd à ces commentaires et a réagi mardi en publiant un communiqué exhortant les acteurs du football, particulièrement les dirigeants, à éviter les déclarations publiques susceptibles de discréditer l’arbitrage.

Ce même jour, l’OGC Nice a également exprimé son opinion en rappelant avoir été lui aussi affecté par des décisions arbitrales défavorables. Le club a exprimé l’espoir que les discussions après les matchs ne soient pas obscurcies par les critiques adressées à l’arbitrage lors des récentes rencontres avec l’équipe marseillaise.

Les échanges verbaux ont continué vendredi quand Roberto De Zerbi a pris la parole en conférence de presse. « Ils ont du temps libre à Nice… Mais nous, nous ne demandons aucun traitement préférentiel. Nous souhaitons juste de l’équité. Nous focussons sur notre travail, et en cas de défaite, nous acceptons le résultat », a-t-il martelé.

Bien que récemment exacerbée, l’irritation des Marseillais ne date pas d’hier et se fonde sur plusieurs incidents antérieurs. Quatre expulsions jugées discutables en début de saison (Cornelius contre Nice, Balerdi face à Lyon, Harit contre le PSG et Maupay face à Angers) continuent de marquer les esprits.

Le dossier Benatia

L’OM a aussi ressenti des injustices au niveau des penalties non accordés, en particulier lors de matchs contre Lille en Coupe de France et en Ligue 1. Le club a également exprimé son incompréhension face à ce qu’il considère comme un traitement inéquitable envers ses dirigeants.

Pablo Longoria a déjà été sanctionné pour ses déclarations à propos de l’arbitrage, tout comme Aziz Mody Mogne, le coordinateur sportif. Medhi Benatia, le directeur du football, avait déjà été suspendu pour trois matchs après le match contre Lyon, et s’est de nouveau vu exclure lors du match face à Lille, ce qui présage d’une nouvelle sanction.

La sensation de tension émanant de l’OM a été renforcée par deux récentes déclarations annonçant des actions en justice contre des journalistes en raison des propos tenus lors de débats. « Nous avons décidé de ne plus rien laisser passer », a confié une source proche de la direction du club à l’AFP.

Alors que l’OM reste invaincu en Ligue 1 depuis début novembre, cette focalisation sur les décisions arbitrales pourrait-elle perturber leur préparation?

« Non. Cela n’affecte même pas l’après-match. Une fois les questions des journalistes réglées, ça s’arrête là », a répondu De Zerbi vendredi. « Je ne veux pas que nous soyons perçus comme des victimes. Je demande simplement l’équité dans les décisions. Nous sommes à la deuxième place et nous le méritons », a-t-il conclu.