Directeur général de l’Olympique Lyonnais, Laurent Prud’homme défend John Textor, le président du club, face aux critiques persistantes quant à sa gestion.
OL : John Textor critique la DNCG et se fait réprimander
John Textor, le président de l’Olympique Lyonnais, a été rappelé à l’ordre par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) après avoir critiqué les décisions et le fonctionnement de cet organisme, surnommé le "gendarme" de la Ligue de football professionnel (LFP). La Fédération française de football a également réagi aux observations du dirigeant américain sur les instances du football en France.
Jean-Michel Aulas, qui a dirigé l’Olympique Lyonnais pendant 35 ans, de 1987 à 2022, avait lui aussi exprimé des doutes sur la gestion de Textor, son successeur à la tête du club depuis décembre 2022.
Prud’homme : « Textor est un grand patron, un visionnaire et un expert du football »
Ce vendredi, Laurent Prud’homme a exprimé son appui au propriétaire de l’Olympique Lyonnais et de Botafogo au Brésil, par l’intermédiaire du groupe Eagle Football. Il admet que l’entrepreneur américain est quelque peu atypique, mais conteste l’idée qu’il soit un mauvais gestionnaire, comme le soutiennent ses critiques.
« Le modèle de John Textor repose sur la création de valeur. C’est une approche judicieuse dans le contexte actuel. La structure en place depuis 40 ans est mise à mal. Nous avons vu une diminution de 60 % des droits télévisuels. En conséquence, il propose sa propre méthode », a déclaré le directeur général de l’Olympique Lyonnais lors d’une interview à RMC Sport.
Laurent Prud’homme a naturellement pris la défense de son « chef » face aux critiques. « Son énergie et son style peuvent décontenancer, mais c’est un très grand entrepreneur, un visionnaire et un connaisseur du football », a-t-il affirmé.
L’Olympique Lyonnais espère de Botafogo une aide pour se redresser
Il a par ailleurs détaillé le modèle économique du groupe Eagle Football : « Le destin de l’Olympique Lyonnais est lié à la réussite de Botafogo, et vice-versa. Chaque club participe aux efforts de l’autre et en retire des bénéfices. »
Pour mémoire, l’Olympique Lyonnais déclarerait un déficit d’environ 200 millions d’euros. John Textor espère néanmoins qu’il pourra obtenir des revenus de Botafogo pour améliorer les finances de Lyon. Il compte notamment sur la prime de victoire du club brésilien en Copa Libertadores, estimée à 23 millions d’euros, les 9 millions d’euros associés au titre de champion du Brésil, ainsi que les retombées de la qualification de Botafogo pour la prochaine Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, évaluées à 50 millions d’euros.
