Les conséquences de l’arrêt du match pour le Montpellier HSC
En interrompant le match contre l’ASSE, les fans du Montpellier HSC ont-ils plongé leur équipe vers la descente en Ligue 2 ? Cela reste incertain, mais d’après Bernard Lions, ils ont possiblement coûté trois points cruciaux à leur club.
Les fans de Montpellier contre leur propre équipe face à l’ASSE
Alors que le stade de la Mosson accueillait la rencontre où l’ASSE menait (2-0) contre le Montpellier HSC, le match s’est suspendu de manière définitive, laissant un peu plus de 30 minutes non jouées. La cause ? Les supporters fervents du club héraultais ont mis le feu à la tribune Butte Paillade, manifestant aussi de l’agressivité. Ils étaient pourtant supposés encourager le MHSC contre l’AS Saint-Etienne, dont les supporters ne pouvaient pas se déplacer à Montpellier.
Selon Bernard Lions, spécialiste de L’Équipe, les fans montpelliérains ont désavantagé leur propre club, qui avait néanmoins l’occasion de revenir au score et peut-être de gagner, d’autant plus que l’ASSE jouait à 10 après l’expulsion de Maxime Bernauer, un défenseur central, peu avant la pause.
« À mon avis, les supporters de la Butte Paillade ont saboté leur propre club », a-t-il mentionné sur L’Equipe TV, ajoutant : « Quand Lucas Stassin des Stéphanois marque son deuxième but, nous sommes à la 53ᵉ minute. Montpellier jouait à onze contre dix, et en plus face à l’une des défenses les plus vulnérables de la Ligue 1. Le match n’était pas terminé. Les troubles ont commencé loin de la 90ᵉ minute, mais dès la 53ᵉ […] ».
Montpellier HSC : Les ultras nuiraient-ils à leur club ?
Pour Bernard Lions, les supporters de la Mosson, qui ont allumé un incendie, empêchant ainsi la reprise du match contre l’ASSE, ont clairement freiné leur propre équipe.
« Ils ont, pour ainsi dire, poignardé leur club dans le dos. Cela me semble absurde. […] Il semble qu’ils attendaient ce moment pour faire couler leur propre équipe. Par la suite, on évoque les Ultras prêts à porter le club, à promouvoir l’idée d’un football pour tous, mais là, nous avons une démonstration inverse », a-t-il souligné avec véhémence.