Le Final Four de la Ligue des nations se profile, et la tension monte chez les supporters des Bleus. Clément Lenglet et Pierre Kalulu, fraîchement appelés en équipe de France, ont partagé ce week-end la manière plutôt atypique dont ils ont appris leur sélection. Deux destins qui se croisent, une même fierté pour rejoindre le groupe avant ce grand rendez-vous européen.
Clément Lenglet : « J’ai cru à une blague »
Écarté de l’équipe depuis novembre 2021, Clément Lenglet n’attendait plus vraiment cet appel. Le joueur de l’Atlético de Madrid, prêté par Aston Villa, a raconté cette anecdote surprenante :
« Je n’étais même pas devant ma télé pour découvrir la liste. En pleine virée en voiture avec des copains, un message surgit sur mon téléphone : un pote de Nancy me félicite. Une blague ? J’ai vite dégainé mon portable pour vérifier… et bingo ! Émotion garantie, une fierté immense. »
Lenglet a reconnu avoir douté de son retour sur la scène internationale :
« J’ai songé un instant que le train était passé. La nouvelle génération est solide, et les titulaires actuels ne déméritent pas. Mais j’ai continué à bosser. Cette saison a été positive pour moi. J’ai saisi l’occasion de remonter dans le wagon. »
À 28 ans, Lenglet est déterminé à prouver qu’il peut encore apporter un plus à l’équipe de France.
Pierre Kalulu : « J’étais dans les douches ! »
Pour sa part, Pierre Kalulu, qui vit sa première sélection en A, a découvert la nouvelle d’une manière assez drôle. Le défenseur de 24 ans, prêté par l’AC Milan à la Juventus, se trouvait dans un cadre pour le moins original :
« Imaginez, j’étais simplement dans les vestiaires. Sous la douche, quand Randal Kolo Muani débarque : “Pierre, t’es pris !” J’ai couru voir la liste, et là, c’est devenu réel. Un moment de joie partagé avec les coéquipiers. »
Kalulu, habitué aux joutes de Serie A et de Ligue des champions, pense que sa flexibilité a joué en sa faveur :
« J’ai enchaîné les gros matchs, souvent dans des dispositifs tactiques variés. C’est probablement ce qui m’a aidé. »
Et quand on lui demande sa préférence de poste, il répond avec malice :
« Tant que je suis sur le terrain ! Sincèrement, tout dépend de l’équipe. Mon but, c’est d’être polyvalent, peu importe où je joue. »
Deux destins, une seule ambition
Lenglet, le vétéran revenant, et Kalulu, le petit nouveau, représentent deux facettes complémentaires de cette équipe de France : l’expérience qui persiste et la fougue de la jeunesse qui s’affirme. Ce Final Four est une chance pour ces deux défenseurs de se faire une place au sein d’un effectif ultra-compétitif dirigé par Didier Deschamps.