Jean-Michel Larqué n’a pas caché son mécontentement envers Nasser Al-Khelaïfi. L’ancien joueur emblématique de l’ASSE critique fortement l’influence considérable du président du PSG sur le paysage du football en France, soulignant que son pouvoir dépasse largement celui de ses prédécesseurs.
Un règne incontestable du PSG sous Al-Khelaïfi, mais d’une nature différente
Lors d’une intervention sur RMC Sport, Jean-Michel Larqué a replacé la grandeur du président parisien dans le contexte historique de la Ligue 1. Il rappelle que d’autres dirigeants ont déjà marqué de leur empreinte le championnat national. « C’est quelque chose qui existe depuis longtemps. Chaque fois qu’une équipe a su dominer la scène nationale, son président est devenu une figure clé du football français », fait-il remarquer. Il mentionne à ce sujet Roger Rocher (ASSE), Bernard Tapie (OM) et Jean-Michel Aulas (OL).
Cependant, pour Larqué, le cas du PSG est unique : « À présent, c’est autour du Paris-Saint-Germain de briller sans partage. Forcément, Al-Khelaïfi occupe une place essentielle ». Bien qu’il reconnaisse la supériorité sportive du PSG, Larqué insiste surtout sur le poids économique exercé par Al-Khelaïfi. « Au-delà de la domination athlétique, il exerce un contrôle financier important. C’est là que réside la distinction notable », affirme-t-il avec conviction.
L’ancien vert ne s’arrête pas là et évoque une gestion autoritaire : « À ma connaissance, les dirigeants précédents ne se débarrassaient pas de leurs collègues avec autant de facilité et ne décrétaient pas qu’ils ne souhaitaient plus les croiser ». Jean-Michel Larqué n’est pas le seul à pointer du doigt le président parisien. Daniel Riolo, tout comme Véronique Rabiot récemment, ont également exprimé leurs réserves quant à son impact sur la Ligue 1. Quant à Al-Khelaïfi, il choisit de ne pas répondre à ces critiques publiques.
