L’affrontement chaotique de la Ligue des nations : Un tournant décisif pour les Bleus
Défaite écrasante des Bleus face à la Croatie
Bien que Kylian Mbappé ait retrouvé la pelouse après six mois de convalescence, l’équipe de France n’a pu éviter une lourde défaite face à la Croatie (2-0) à Split, mettant en péril leur parcours en Ligue des nations et leur qualification pour le « Final Four ». La défense française, dans un état déplorable, devra réaliser un véritable exploit lors de leur prochaine rencontre au Stade de France dans le but d’atteindre les quarts de finale. Un échec les contraindrait à entamer dès juin leur course vers le Mondial 2026, leur principal objectif de l’année.
Les espoirs étaient pourtant au beau fixe avant ce voyage en Croatie, alimentés par le retour de Mbappé et l’exceptionnelle forme d’Ousmane Dembélé, qui s’est imposé comme le meilleur buteur européen avec 22 réalisations en 2025. Mais cette belle promesse offensive n’a pas suffi à contrecarrer l’effondrement de la défense française sur les buts d’Ante Budimir et Ivan Perisic.
L’axe central formé par Ibrahima Konaté et William Saliba a vécu un calvaire lors de ce match. Heureusement, une intervention salvatrice de Mike Maignan sur un penalty d’Andrej Kramaric a empêché un score plus sévère. Konaté, déjà malchanceux en Ligue des champions contre le PSG, vit une période difficile et a été remplacé à la pause par Dayot Upamecano. Saliba aussi, en difficulté durant cette Ligue des nations, a montré des signes d’inquiétude pour l’avenir.
L’Allemagne et l’Italie : Un retournement de situation à San Siro
L’Allemagne a dû cravacher pour inverser la tendance face à l’Italie, s’imposant 2-1 à Milan après une première mi-temps compliquée. Avant de rencontrer à nouveau l’Italie à Dortmund, l’équipe allemande a pris l’avantage psychologique dans ce duel entre quadruples champions du monde, alors que l’Italie a perdu de sa gloire d’antan. Mais ces premières quarante-cinq minutes sans relief ont obligé Julian Nagelsmann à ajuster sa stratégie à la pause, et sans les parades d’Oliver Baumann, l’Allemagne aurait pu être largement menée à la mi-temps.
La scène s’est déroulée devant un San Siro comble où l’Italie, dépourvue de son meilleur buteur Mateo Retegui, blessé, a ouvert le score dès la 9e minute. Nicolo Barella a illuminé le début de match par une brillante inspiration, permettant à Sandro Tonali de marquer. Baumann a ensuite réalisé des arrêts cruciaux, compensant l’absence de Marc-André ter Stegen depuis sa grave blessure.
Espagne et Pays-Bas : Un coup de théâtre à Rotterdam
Dans un scénario haletant, les Pays-Bas ont été rattrapés in extremis par l’Espagne (2-2) à Rotterdam, malgré leurs efforts soutenus. Les tenants du titre européen aspirent toujours à conserver leur couronne, mais cette confrontation a souligné leurs faiblesses face à une équipe néerlandaise bien préparée.
Avant le match, Ronald Koeman, le sélectionneur néerlandais, avait insisté sur l’intention de ses joueurs de jouer avec audace contre une équipe espagnole connue pour sa possession dominante du ballon. Pourtant, cela a permis à Lamine Yamal de dérober le ballon et créer le premier but espagnol grâce au talent de Pédri et Nico Williams. Ce départ marquant pour la Roja a ainsi enflammé une rencontre où l’Espagne a corrigé une série de trois défaites face aux Pays-Bas.
Coup dur pour la Belgique face à l’Ukraine
Mauvais départ pour Rudi Garcia en tant que sélectionneur des Diables Rouges, dépassés par l’Ukraine (3-1) lors d’un match terne sur terrain neutre à Murcie. Leur avenir dans le groupe A reste incertain avant de croiser de nouveau le fer à Genk. La Belgique a montré des faiblesses à combler, aussi bien en attaque qu’en défense, pour espérer corriger le tir.
En première période, le duo Kevin De Bruyne et Romelu Lukaku a placé la Belgique en position favorable grâce à un coup franc bien exécuté par De Bruyne et la tête de Lukaku, portant son total en sélection à 86 buts. Néanmoins, les Ukrainiens ont renversé la situation en seulement quinze minutes après la mi-temps, Olekssi Hutsuliak profitant d’une erreur défensive pour égaliser, suivi par les buts de Vladyslav Vanat et Illia Zabarnnyi qui ont scellé le sort de la Belgique.