Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont marqué une réussite éclatante pour la France, se terminant avec un total impressionnant de 64 médailles. Parmi celles-ci, 16 ont été en or, 26 en argent et 22 en bronze, surpassant ainsi l’ancien record de 43 médailles obtenu lors des Jeux de Pékin en 2008. Les athlètes français bénéficient de primes conséquentes pour leurs performances : 80 000 euros pour une médaille d’or, 40 000 euros pour une médaille d’argent et 20 000 euros pour une médaille de bronze. Ces montants sont nettement plus élevés que ceux des JO de Tokyo en 2021, où les récompenses étaient respectivement de 65 000, 25 000 et 15 000 euros.
Primes olympiques revues à la hausse
Le cumul des primes versées par le gouvernement français pour ces Jeux atteindra plus de 7,7 millions d’euros. Ce chiffre inclut non seulement les médailles individuelles, mais aussi les récompenses pour les athlètes des sports d’équipe, de même que pour les entraîneurs et les membres du staff. Sans oublier les primes pour les athlètes participant aux Jeux paralympiques, dont les compétitions débuteront le 28 août. Le ministère des Sports a alloué un budget de 18,64 millions d’euros pour couvrir les primes olympiques et paralympiques, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux précédents Jeux de Tokyo.
Controverse fiscale
Cependant, ces primes sont soumises à l’impôt, un aspect qui a engendré des critiques. David Douillet a qualifié cette situation de « honteuse », tandis qu’Olivier Marleix, député des Républicains, a proposé de libérer les sportifs de cette imposition. De son côté, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie démissionnaire, a manifesté son souhait de mettre en place des mesures pour défiscaliser ces primes. En tout, 187 athlètes français seront concernés par ces primes, qui seront distribuées en fonction des médailles obtenues, et les modalités de distribution resteront les mêmes pour les Jeux paralympiques.