Le match entre Montpellier et l’AS Saint-Étienne s’est transformé en véritable chaos ce dimanche, étant arrêté définitivement à cause de graves incidents dans les tribunes. Face à ces débordements, Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, a exprimé son indignation et annoncé des mesures en réponse à la situation.
Le chaos du match Montpellier-ASSE entraîne des demandes de sanctions
Au cœur d’une saison très difficile, Montpellier disputait une rencontre cruciale pour espérer se maintenir en Ligue 1 face à un concurrent direct, l’AS Saint-Étienne. Malheureusement pour l’équipe héraultaise, cette confrontation n’a jamais véritablement tourné en leur faveur. Menés par 2 buts à 0, les joueurs dirigés par Jean-Louis Gasset n’ont pas réussi à inverser la tendance face aux Verts, ce qui a attisé la frustration dans les gradins.
La tension a atteint son paroxysme lorsque plusieurs fumigènes ont été lancés sur le terrain, accompagnés par des détonations de bombes agricoles résonnant dans le stade. Un incendie a même éclaté dans le kop des supporters montpelliérains, nécessitant l’évacuation d’un spectateur. Confronté à cette situation hors de contrôle, le préfet de l’Hérault a pris la décision d’arrêter la rencontre, ce qui pourrait entraîner de lourdes conséquences pour le club.
En réponse à ces événements, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a manifesté une réaction ferme via son compte X (anciennement Twitter). Il a qualifié cette situation de « match gâché par l’inconscience et la dangerosité de certains supporters » et a soutenu la décision préfectorale d’interrompre la rencontre. Il a également déclaré que « les supporters fautifs doivent être identifiés et sévèrement punis par la justice ». Ces propos reflètent la détermination du gouvernement à ne plus tolérer la violence dans les stades.
Après plusieurs incidents similaires cette saison en Ligue 1, les autorités envisagent de durcir les sanctions envers les clubs dont les supporters se livrent à des actes répréhensibles. Outre la défaite sur le plan sportif, cet événement pourrait coûter cher à Montpellier. Déjà en difficulté sur le terrain, le club risque désormais d’être sanctionné par les instances du football français. Fermeture de tribunes, points de pénalité ou matches à huis clos total, la commission de discipline de la LFP devra prendre une décision prochainement.
La situation est d’autant plus tendue que la Préfecture de l’Hérault avait interdit la venue des supporters stéphanois dans le stade pour éviter tout risque d’incidents. Pourtant, cela n’a pas suffi à empêcher le déclenchement des violences. Avec cette septième défaite consécutive et les incidents dans les tribunes, Montpellier se rapproche dangereusement de la relégation en Ligue 2. Une issue que le club et ses supporters voulaient éviter, mais qui semble désormais probable.