Le FC Nantes a traversé une période de mercato estivale particulièrement tumultueuse, marquée par des départs avortés.
Des velléités de départ freinées par la direction
Bien que plusieurs joueurs aient manifesté leur intention de quitter le club, l’influence de Waldemar Kita, président des Canaris, a été décisive dans l’issue de ce marché des transferts. Dès la reprise, l’entraîneur Antoine Kombouaré avait ouvertement mentionné que des éléments comme Alban Lafont, Douglas Augusto, Pedro Chirivella, et Mostafa Mohamed étaient prêts à envisager un départ. Néanmoins, les exigences financières fixées par Kita ont bloqué toute possibilité de transaction.
En effet, Waldemar Kita demandait des sommes particulièrement élevées : 15 millions d’euros pour Lafont et Mohamed, 10 millions pour Augusto et Chirivella chacun, et 30 millions pour Nathan Zézé, courtisé par des clubs comme West Ham et l’Inter Milan. Même l’Arabie Saoudite, notoirement active sur le marché des transferts, a renoncé à entamer des négociations pour Jean-Charles Castelletto, dont la valeur était fixée à 10 millions d’euros. Au total, Kita réclamait 90 millions pour ces joueurs, des montants considérés comme exorbitants par rapport aux réalités du marché.
En conséquence, aucun de ces transferts n’a pu se concrétiser, et le FC Nantes se retrouve avec un effectif inchangé. Ironiquement, cette situation pourrait au final s’avérer avantageuse en termes de stabilité pour l’équipe dirigée par Antoine Kombouaré.