Aucun défi n’est plus incertain qu’un affrontement à Marseille pour tenter de dissiper la morosité lyonnaise après le départ de Pierre Sage. Ce match de la 20e journée de Ligue 1 se tiendra dimanche à 20h45. Pour le Paris SG, la rencontre à Brest prévue samedi à 17h00 aura le parfum d’un match de Ligue des champions.
Un « olympico » surprenant
Ce duel tant attendu apparaît comme un incontournable du championnat français, où l’ensemble du personnel des deux clubs marque d’une croix cette date dans le calendrier de la saison. Ce spectacle a su, au fil du temps, devenir un point d’orgue de la Ligue 1.
Cependant, cela n’a pas empêché John Textor, le propriétaire américain aux décisions parfois surprenantes de l’OL, de se séparer de l’entraîneur Pierre Sage quelques jours auparavant. Quant à son successeur, Paulo Fonseca, on se demande s’il prendra sa place sur le banc lors du match au Vélodrome.
De son côté, l’OM, solide deuxième derrière le PSG avec 37 points, reste le grand favori malgré sa recentre défaite face à Nice le week-end passé (2-0). En revanche, Lyon, qui se trouve à la sixième position avec 30 points, a besoin de ces trois points pour garder espoir de se qualifier pour la Ligue des champions, une compétition qui récompense les quatre premiers du classement.
PSG et Brest plongés dans l’ambiance Ligue des champions
Ces deux équipes, adversaires validés lors des barrages de la C1, viennent tout juste de conclure leur dernier match en phase de ligue européenne mercredi. Elles auront l’opportunité de prolonger l’expérience européenne au stade Francis-Le-Blé, bien que ces rencontres soient habituellement relocalisées au Roudourou de Guingamp pour les compétitions continentales.
Le Paris Saint-Germain devra poursuivre sur la lancée de ses deux derniers succès en Ligue des champions contre Manchester City (4-2) et Stuttgart (4-1). En championnat, bien que le PSG ait concédé un match nul au Parc des Princes face à Reims (1-1), il demeure le leader incontesté avec 47 points. L’arrivée de Khvicha Kvaratskhelia permettra de conforter cet élan sans autre pression que celle venant de l’entraîneur Luis Enrique.
Brest espère quant à lui profiter de l’enthousiasme engendré par sa campagne en Ligue des champions pour tenir tête au PSG, qui lui a déjà posé des problèmes lors des trois confrontations de la saison passée. Depuis que Brest a basculé dans la première partie du tableau (8e, 28 points) la semaine dernière, la pression de la relégation s’est quelque peu atténuée. Le président Denis Le Saint affirme dans L’Equipe vouloir faire de Brest un club de haut niveau et l’habituer aux compétitions européennes.
Rennes en mode crise
L’équipe rennaise, en chute libre depuis le mois de novembre (16e avec 17 points), s’est séparée de son entraîneur Jorge Sampaoli, à peine deux mois après sa prise de fonction. Ambitieuse au début du championnat puis refroidie par les premiers résultats sous Julien Stéphan, l’équipe bretonne n’a pas trouvé mieux sous la houlette de l’Argentin. Elle vient de subir une série de quatre défaites consécutives.
Il convient de noter que ses adversaires ont été de taille pour instaurer une spirale positive : Nice, Marseille, Brest, et Monaco. Ce dimanche (17h15), la réception de Strasbourg (9e, 27 points) représente une occasion plus abordable de redresser la barre, bien que l’absence de résultats favorables ne laissera aucune excuse en cas de contre-performance.