Voici une réécriture de l’article demandé :
Jude Bellingham suspendu pour deux rencontres
La décision est tombée pour Jude Bellingham, le milieu de terrain du Real Madrid. Il a été sanctionné d’une suspension de deux matchs après avoir écopé d’un carton rouge lors de la rencontre du week-end passé face à Osasuna. Au cours de ce match, il avait adressé un "f*ck off" à l’arbitre Munuera Montero.
Cette sanction de deux rencontres a été prononcée en raison de l’attitude jugée méprisante et inconsidérée du joueur à l’égard des arbitres, des officiels ou encore des instances sportives. Cette décision s’accompagne d’une amende en vertu de l’article 52 CF, se référant à l’article 124.
De son côté, le Real Madrid a fait valoir, auprès de la Commission de la concurrence, que le joueur anglais s’était exprimé par un "fck off" et non par un "fck you", contrairement à ce qui a été consigné par Munuera Montero, d’abord auprès des joueurs, puis dans le rapport disciplinaire. Le club a plaidé pour l’annulation de cette sanction disciplinaire.
Le club madrilène a également souligné que Bellingham, en plus de ne pas avoir employé les termes notés par l’arbitre, avait déjà dû faire face à une sanction réduite en janvier 2024. À cette occasion, il avait dit "one, two, three, four f*ck", en rapport avec une expression utilisée par Cristiano Ronaldo en 2018. Le club a argué que ces termes sont d’un usage fréquent en Angleterre et ne justifient pas de sanctions disciplinaires car il ne s’agit pas d’une expression offensante ou dénigrante.
Par ailleurs, le Comité de Compétition a répliqué que les preuves apportées par le Real Madrid ne démontrent pas le moment précis où le joueur aurait dit "fck off" à la place de "fck you", comme l’a rapporté l’arbitre, considéré comme "l’autorité sportive unique et inattaquable". En outre, concernant l’affaire de janvier 2024, le Comité estime qu’il est arrivé à la même conclusion puisque, à ce moment-là, les dires du joueur étaient effectivement visibles.
En conclusion, le Comité de Compétition considère que les faits relatés dans le rapport peuvent être assimilés à l’infraction visée par l’article 124 du Code disciplinaire de la RFEF. Ainsi, il a été décidé d’appliquer la sanction prévue par ce texte à son degré le plus bas, soit une suspension de deux matchs.