La Liga, un théâtre de surprises et de rebondissements ! À chaque journée, le spectacle est au rendez-vous. Les chocs se succèdent, et rien n’est jamais écrit d’avance. Pas même pour les plus grands. L’Atlético Madrid, en quête de rédemption après un faux pas inattendu à Las Palmas, a fait forte impression jeudi dernier.
Réaction d’orgueil des Colchoneros
Loin de se laisser abattre par une récente déroute contre Las Palmas, l’Atlético Madrid a riposté avec panache. Ce jeudi soir, les hommes de Diego Simeone ont montré les crocs et se sont imposés brillamment 3-0 face à Rayo Vallecano, pour conclure la 33e journée de Liga en beauté.
Ce résultat était crucial. Relégués à dix longueurs de l’indétrônable FC Barcelone depuis leur défaite précédente, et coincés à la troisième place entre le Real Madrid et l’Athletic Bilbao, les Colchoneros ne pouvaient plus se permettre de faux pas.
Griezmann, l’homme de l’ombre
Bien que la course au titre semble compromise pour eux, la victoire était impérative. En effet, Bilbao s’était emparé de trois points la veille contre Las Palmas, réduisant l’écart à trois petits points. Mais l’Atlético a su relever la tête. Grâce à ce succès contre le Rayo, ils creusent à nouveau l’écart à six points devant les Basques et maintiennent la pression sur leur rival madrilène.
Dès la troisième minute, Alexander Sorloth a ouvert le bal avec une tête imparable. Malheureusement pour lui, il n’a pas su trouver le chemin des filets lors de ses autres tentatives, manquant parfois de la précision fatale.
L’efficacité avant tout
Heureusement, le salut est venu de ses coéquipiers. Juste avant que l’arbitre ne siffle la pause, Conor Gallagher a doublé la mise après un centre idéal de Rodrigo De Paul. Puis, à moins de quinze minutes du terme, Julian Alvarez, bien servi par Antoine Griezmann, a transformé l’essai avec son 15e but de la saison.
Face au naufrage potentiel, l’Atlético a su faire bloc. Ils ont su transformer une situation critique en succès tonitruant. Simeone peut être fier de ses troupes : ce retour en force, c’est du grand art. On prend les paris ? Ne les enterrons pas trop vite !