L’ASSE n’a pas réussi à se renforcer de manière adéquate lors du mercato hivernal, mais elle nourrit tout de même l’espoir de conserver sa place en Ligue 1. Les dirigeants du club semblent avoir élaboré un plan pour atteindre cet objectif. Cependant, cet optimisme n’est pas partagé par Patrick Guillou.
ASSE : Les algorithmes comme plan de sauvetage pour les Verts ? Guillou critique la démarche
L’ASSE est proche de la relégation vers la Ligue 2, une possibilité qui ne semble guère inquiéter les responsables de Kilmer Sports Ventures (KSV). Se pourrait-il que le groupe canadien soit rassuré par des données leur garantissant, par le biais d’algorithmes, une fin de saison positive, contrairement aux milliers de supporters inquiets ?
D’après Patrick Guillou, cette hypothèse semble crédible quant à la situation délicate de l’AS Saint-Etienne en Ligue 1. «Il ne fait aucun doute qu’ils s’appuient sur des données pour gérer tout ce qui touche aux joueurs et au recrutement. […] Ils ont manifestement recours à des algorithmes pour prédire les classements de fin de saison», a-t-il précisé dans l’émission Sainté Night Club.
Le pari osé de KSV pour écarter le spectre de la relégation de l’AS Saint-Etienne
De manière précise, le président Ivan Gazidis et ses associés, Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld, envisagent l’avenir de l’ASSE sous une perspective différente. Patrick Guillou recommande ainsi d’aborder la situation « avec leur vision à eux ».
Il estime que les dirigeants prévoient qu’au moins deux équipes termineront derrière eux, et qu’une confrontation éventuelle au stade Geoffroy-Guichard pourrait se solder par une issue favorable.
Selon l’ancien défenseur du club, KSV se base sur l’observation que « le maintien a souvent été assuré avec 40 points ces dernières années, et parfois même 36 ou 32 points suffisent ».
En effet, les dirigeants canadiens de l’AS Saint-Etienne misent sur cette éventualité, et à 13 journées de la fin du championnat, « ils respectent leur calendrier » d’après Guillou. Toutefois, ces prévisions demeurent un « pari risqué » pour Ivan Gazidis et ses collègues.