Les récents développements concernant les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, toujours sous inculpation pour « viol avec violence en réunion » en Argentine, indiquent qu’ils sont autorisés à revenir en France. Ils devraient quitter l’Argentine dans les prochaines heures.
Retour imminent pour Auradou et Jegou
Le 8 juillet dernier, Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été interpellés à Buenos Aires, à la suite d’accusations de viol survenues pendant la nuit du 6 au 7 juillet à Mendoza. Après cette arrestation, les deux joueurs de rugby devraient s’envoler rapidement vers Paris. Ce mardi, la juge Eleonora Arenas n’a pas contesté la décision du procureur adjoint, Gonzalo Nazar, qui leur permet de quitter le territoire argentin. Elle a également refusé la requête des avocats de la victime visant à étendre l’évaluation psychologique des accusés.
Permis de quitter l’Argentine
La justice argentine a fait savoir dans un communiqué : « Lors de l’audience d’aujourd’hui au Tribunal pénal, la question du départ du pays par les deux citoyens français n’a pas été débattue, et le ministère public n’a pas contesté la décision du procureur adjoint en affaires pénales. Par conséquent, la résolution est définitive et ils peuvent désormais quitter le pays. »
En suivant l’arrestation, Auradou et Jegou ont été transférés à Mendoza, inculpés, puis emprisonnés avant d’être assignés à résidence. Libérés conditionnellement le 12 août, ils ont récupéré leurs passeports et attendaient à Buenos Aires le feu vert pour regagner la France. Une requête en non-lieu déposée par leurs avocats sera examinée ultérieurement.
Réaction positive de la FFR
La Fédération Française de Rugby (FFR) a exprimé sa satisfaction face à cette nouvelle : « Comme elle l’a exprimé depuis le début, la Fédération Française de Rugby a souhaité entendre la plaignante, tout en rappelant constamment la présomption d’innocence des deux joueurs qui ont toujours clamé leur innocence, en ayant confiance en la justice argentine. La décision d’aujourd’hui marque une nouvelle avancée vers la clarification judiciaire des faits. La FFR, en coopération étroite avec les clubs de Pau et de La Rochelle, continuera de soutenir les joueurs et ne fera pas d’autres commentaires sur la procédure en cours. »