Voici une réécriture du paragraphe en question :
Gabby Williams, lors de la finale de dimanche contre les Américaines avec l’équipe de France, a presque égalisé au buzzer avec un tir qui aurait pu forcer la prolongation. Seulement quelques centimètres et une faute non signalée par les arbitres ont empêché cet exploit. Si cette faute avait été sifflée, personne n’aurait crié à l’injustice. Après cette défaite d’un point, la joueuse française avait du mal à accepter ce résultat.
« Tout le monde va parler de ce match pendant des années ! Certes, il y a de la déception, mais je pense qu’après quelques heures, nous allons bien célébrer cette médaille », déclare Gabby Williams avec un sourire. Elle réalise parfaitement que cette défaite d’un point (67-66) de l’équipe de France face à l’équipe américaine, dans une Accor Arena vibrante, lors de la finale du tournoi olympique des JO de Paris 2024, restera longtemps gravée dans les mémoires. Pour elle, en particulier. Il s’en est fallu de peu pour que l’ailière française, qui possède également la nationalité américaine, permette aux Bleues de s’offrir une prolongation inespérée. Une prolongation qui semblait impossible quelques heures plus tôt dans ce scénario digne d’un film à suspense.
Le tir de Williams, exécuté au buzzer et avec l’aide de la planche, aurait pu être miraculeux. Hélas, son pied touchait la ligne au moment de l’envol et, alors que les Françaises avaient absolument besoin de trois points pour continuer à espérer, elles ont dû se contenter de deux points, insuffisants pour arracher une prolongation contre la redoutable Team USA.
Williams : « Le simple fait de voir jouer les garçons… »
Williams, immédiatement consciente qu’elle n’était pas positionnée pour un tir à trois points (« oui, je savais qu’il était à deux points »), a évoqué cette action décisive sans grande envie d’entrer dans les détails. « J’allais vite, c’était difficile de m’arrêter à temps. Mais c’est une action parmi tant d’autres dans le match. Je ne veux pas répondre à mille questions sur ce tir. Il s’est passé tellement de choses. »
D’autant plus que ce tir de la dernière seconde aurait pu entraîner une faute et un lancer-franc supplémentaire pour Williams. « Y avait-il faute ou non ? Cela n’a pas été sifflé, c’est ainsi », répond la joueuse de l’ASVEL. Williams est persuadée que si son équipe est passée près d’un exploit monumental ce dimanche, c’est aussi grâce aux garçons. « Le simple fait de les voir jouer hier (samedi, eux aussi contre les États-Unis), cela nous a inspirées… Les voir dans le public et tout le monde qui nous soutient, c’est l’une des raisons de notre performance. »