Lors d’une conférence de presse suivant la sélection des joueurs, Zaccharie Risacher a exprimé son immense joie d’être le premier choix d’Atlanta, une ville qui représente pour lui l’unique endroit qu’il connaît aux États-Unis.
Il est certain que Zaccharie Risacher a longtemps convoité le moment où il entendrait la déclaration : « Avec le premier choix, les Atlanta Hawks sélectionnent Zaccharie Risacher ! ». Cette déclaration tant attendue a été prononcée en sa faveur par Adam Silver, le commissaire de la NBA, ce mercredi à Brooklyn. Le rêve de ce jeune Français de 19 ans s’est ainsi réalisé, et lors d’une conférence de presse, il a admis avoir ressenti une palette complète d’émotions.
« Ce fut comme une montagne russe émotionnelle. Au début, même si les caméras se focalisaient de partout, l’anticipation de l’annonce rendait mon cœur survolté. Quand mon nom a été appelé, je n’ai pas immédiatement assimilé ce qui venait de se produire. C’est en tombant dans les bras de ma famille et en me dirigeant vers la scène que j’ai véritablement pris conscience que mon rêve de devenir un joueur de la NBA s’était réalisé. »
« Atlanta constitue mon unique repère aux États-Unis »
Sachant qu’il serait intégré aux Atlanta Hawks, l’ex-joueur de Bourg-en-Bresse ne se trouvera pas complètement dépaysé en Géorgie. « Il y a deux ans, j’ai passé dix jours là-bas pour un camp d’entraînement organisé par mon agent. Cela m’a permis de découvrir la ville. J’y ai aussi séjourné une semaine juste après la fin de ma saison en France, avant de réaliser des tests avec l’équipe. Atlanta est vraiment le seul endroit que je connaisse aux États-Unis, donc c’est assez extraordinaire de me dire que je vais y jouer. »
Avec Zaccharie Risacher sélectionné en première position, Alexandre Sarr en deuxième et Tidjane Salaun en sixième, la France a connu une draft historique. Le choix numéro un exprime une fierté immense : « C’est phénoménal. Nous tentons de porter haut les couleurs de notre pays, et je suis extrêmement fier d’y contribuer. Le nombre de joueurs français présents augmente et je suis honoré de faire partie de cette évolution. Le fait de pouvoir réaliser nos rêves conjointement est quelque chose d’unique. Je pense que cela va inspirer d’avantage de joueurs français, ce qui sera bénéfique à la fois pour le pays et pour nous. » Et le meilleur est peut-être encore à venir puisque la seconde partie de la draft est prévue pour le jeudi, incluant les sélections de 31 à 60.