Les Serbes remportent le bronze contre les Allemands

Ce samedi, la Serbie a triomphé face à l’Allemagne, la détentrice actuelle du titre mondial, avec un score de 83 à 93, décrochant ainsi la médaille de bronze lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.

La Serbie clôture cette édition des Jeux Olympiques de Paris 2024 (26 juillet – 11 août) sur une note positive. Samedi dernier, à Bercy, elle a remporté la médaille de bronze en battant l’Allemagne, championne du monde en titre, avec un score de 83-93. Huit ans après avoir décroché l’argent à Rio de Janeiro au Brésil, les Serbes retrouvent la satisfaction d’un podium olympique. En demi-finale, ils étaient passés tout près de l’exploit contre les États-Unis, avant de s’incliner (91-95).

Cette victoire contre l’Allemagne a un goût de revanche après la finale du Mondial, où les Allemands avaient pris le dessus. Ce jour-là, Nikola Jokic, star de la NBA et joueur des Denver Nuggets, n’avait pas pu participer en raison de son absence, lors du tournoi à Manille. Cependant, Jokic (29 ans, 2,11m), élu meilleur joueur de la dernière saison NBA, a été impérial lors de ce dernier match des Jeux.

Jokic entre dans l’histoire des JO

Le Serbe affichait un sourire radieux à la fin du match. Il était le meilleur marqueur de l’affrontement, avec un triple-double impressionnant : 19 points, 12 rebonds et 11 passes décisives. Ce triple-double est le cinquième de l’histoire du tournoi olympique de basket masculin. Le quatrième avait été réalisé deux jours plus tôt par LeBron James, contre la Serbie, avec 16 points, 12 rebonds et 10 passes décisives. LeBron James avait aussi signé le deuxième triple-double en 2012, après Sasha Belov, un joueur soviétique en 1976, et avant le Slovène Luka Doncic en 2021.

L’équipe allemande, qui recherchait sa première médaille olympique, a compté jusqu’à 19 points de retard (64-45, 35ème minute), avant de finalement s’effondrer. La Mannschaft termine donc à la quatrième place, un résultat décevant pour les champions du monde en titre. Cette défaite marque également la fin d’une ère pour l’entraîneur Gordon Herbert, qui a décidé de quitter ses fonctions après avoir mené l’Allemagne au sommet l’été dernier, en remportant leur premier titre mondial.